Quatrième de couverture
Janvier 1873. Paris bruisse de la rumeur étrange qu'un vampire sévit dans la ville. Le commissaire Gaston Loiseau est sur les dents. Un dénommé Philémon de Saint-Auban est retrouvé vidé de son sang, une sangsue posée sur son cadavre. Blanche, la nièce de Loiseau, va sans le savoir mener la même enquête que son oncle. En effet, une jeune blanchisseuse illettrée — Camille — lui demande de lire pour elle un billet qui lui est adressé. Il est signé Philémon de Saint-Auban... qu'elle assure ne pas connaître. Blanche se lance dans une dangereuse aventure où tout le monde cultive le secret... Né en 1970, Hervé Jubert est l'auteur de Blanche ou la triple contrainte de l'Enfer, prix de Brive 2005, et de Blanche et l'Œil du grand khan (2006).
Critiques
Où l'on retrouve la plume alerte d'Hervé Jubert, qui nous convie à une troisième aventure trépidante de la jeune Blanche Paichain, enquêtrice amateur, et de son oncle Gaston Loiseau, commissaire haut en couleur. Ce qui fait le charme des deux précédents tomes est toujours présent : mélange d'humour et de drame, personnages attachants qui évoluent au fil des tomes (ici, Blanche se marie !), rythme qui ne ralentit jamais... La construction aussi n'évolue pas : Blanche et Gaston font leur enquête chacun de leur côté, sur deux sujets a priori distincts, sans se douter qu'il s'agit au final de la même affaire. C'est peut-être là où le bât blesse : à trop vouloir conserver le même principe de progression de l'histoire — certains indices sont dévoilés par les recherches de Gaston, d'autres par celles de Blanche — Jubert commence un peu à tourner en rond. Toutefois, cela ne va sans un indéniable savoir-faire, et permet au lecteur de se tester en lisant : comme il sait depuis le départ que les enquêtes traitent du même sujet, il lui appartient de trouver avant les protagonistes les liens qui unissent deux intrigues a priori séparées. Sentiments mitigés, donc, entre le côté un peu mécanique de la construction d'une part, et son aspect ludique d'autre part. Cette petite réserve mise à part, ce volume ravira sans peine ceux qui ont apprécié les précédents. Bruno PARA (lui écrire) Première parution : 31/3/2007 nooSFere
|