Une légende persane dit qu'un conteur est assis face à l'océan, et raconte tant d'histoires que l'océan fasciné oublie de se mettre en colère. Personne ne sait ce qui se passerait si cet homme venait à se taire, personne d'ailleurs ne sait qui il est ni d'où il vient. C'est juste Vagabond, le porteur d'histoires qui elles-mêmes portent le monde, portent les mondes. Quand ses récits se passent de nos jours, dans les rues de Bangkok, de Paris ou de Bucarest, les contes d'autrefois ne sont jamais loin, et ramènent des parfums venus de la savane africaine ou de la jungle d'Amazonie. Tout se tient, car tout s'est toujours tenu, et la toile est tissée de mots. Asseyez-vous un instant, venez donc écouter les histoires : Vagabond est fatigué et il faut l'aider à porter les légendes. Si les contes étaient oubliés, si l'océan sortait de sa torpeur, combien de temps nous resterait-il ?
1 - Patrick ERIS, Préface, pages I à II, préface 2 - Vagabond partie 1 - Le conte des histoires du monde, pages 5 à 17, nouvelle 3 - Bokor Palace, pages 19 à 61, nouvelle 4 - J'écris ton nom avec des ailes de papillon, pages 63 à 81, nouvelle 5 - Flammes de nos corps, pages 83 à 109, nouvelle 6 - Les Cendres du monde, pages 111 à 125, nouvelle 7 - Légendes de la Selva, pages 127 à 161, nouvelle 8 - L'Image de mes désirs, pages 163 à 181, nouvelle 9 - Je reviens, pages 183 à 219, nouvelle 10 - Vagabond partie 2 - Le conte des pierres de la douleur, pages 221 à 235, nouvelle 11 - Du criard et du griot (la postface de Claudio), pages 237 à 242, postface 12 - Philippe DULAUROY, Ceux qui sont partis (la postface de Dul), pages 243 à 247, postface