Quatrième de couverture
Villiers, à Paris, voulait jouer avec le concept de la cruauté, tout comme Baudelaire jouait avec le mal et le péché. Aujourd'hui, malheureusement, nous nous connaissons trop pour jouer avec eux. Contes cruels est à présent un titre ingénu ; il ne l'était pas lorsque Villiers de l'Isle-Adam, mi-grandiloquent mi-ému, le proposa aux cénacles de Paris. Ce grand seigneur presque indigent, qui se sentait le protagoniste endeuillé de duels imaginaires et d'imaginales fictions, a imposé son image dans l'histoire de la littérature française. Moins qu'à Véra, moins qu'au Juif aragonais, moins qu'à Tsé-i-La il est vrai, nous pensons et continuerons de penser à Villiers de l'Isle-Aldam. Jorge Luis Borges
Sommaire
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1 - Jorge Luis BORGES, Introduction, pages 9 à 13, introduction2 - Le Convive des dernières fêtes, pages 15 à 52, nouvelle3 - La Torture par l'espétance, pages 53 à 62, nouvelle4 - L'Aventure de Tsé-i-La, pages 63 à 74, nouvelle5 - L'Enjeu, pages 75 à 83, nouvelle6 - La Reine Ysabeau, pages 85 à 94, nouvelle7 - Sombre récit, conteur plus sombre, pages 95 à 107, nouvelle8 - Véra, pages 109 à 124, nouvelle
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