Quatrième de couverture
Dajê Nin aimait pêcher sur le Mékong. Qu'il fut le plus grand mathématicien de son temps ne semblait pas lui importer. A l'heure des premiers camps sur la planète Mars, Dajê Nin sortait tous les jours de la maison de bambou qu'il avait héritée de ses parents, il sifflait son cormoran apprivoisé et montait dans sa barque : le cormoran se posait sur le perchoir aménagé à la poupe, Dajê Nin lui caressait le cou et lui passait le muselet. Se redressant, Dajê Nin se saisissait de sa longue perche et, d'un coup, lançait sa barque à l'équilibre instable sur les eaux du Mékong. La phrase préférée de Dajê Nin était : — JE NE SAIS PAS. Tous les équipages envoyés pour coloniser l'espace, et les planètes, finissent massacrés par un membre de l'équipage devenu, par une énigme un meurtrier en série. Quand ils ne finissent pas dans la violence, les hommes s'étiolent et se suicident. Pour résoudre cette question, un dictateur sanguinaire se contraint à poser la question humblement à un pêcheur, plus grand mathématicien de son époque... Entre le militaire ultra-violent et l'humaniste discret, la raison peut-elle trouver son chemin ?
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