La chaîne volcanique de Virunga, aux confins du Zaïre et de l'Ouganda, recèlerait des mines de diamants d'une pureté inégalée. L'expédition envoyée sur place annonce, par liaison satellite, qu'elle pense avoir localisé la légendaire cité de Zinj et son fabuleux trésor. Mais les images transmises montrent une station dévastée, équipements détruits, techniciens masacrés, et la vision fugitive d'un visage de gorille.
Karen Ross, responsable du projet, décide de partir sur les lieux. La jeune femme improvise alors une expédition avec des compagnons dont elle découvrira bientôt à quel point leurs intérêts divergent : Monroe Kelly, guide mercenaire, et surtout Peter Eliott, spécialiste des primates, qui va réintroduire, dans la région, Amy, un gorille exceptionnel, doté dun ordinateur qui peut transcrire ses gestes en paroles.
Si les membres de cette folle équipée réussissent à dévoiler le secret de Zinj, ils ne tarderont pas également à découvrir qu'ils font — eux aussi — partie d'une espèce en voie de disparition...
Critiques
Michael Crichton est loin d'être un inconnu de la SF, même si son nom ne vous dit rien... Comme écrivain, il a signé La variété Andromède (un « hard science » très réussi) et L'homme terminal (un thriller SF de première) et, comme cinéaste, il a tourné Mondwest et Morts suspectes. Ça y est, vous y êtes ?
Avec Congo, il réalise enfin l'union entre ses deux activités puisqu'il va le porter à l'écran pour la 20 th Century Fox.
Enorme roman, Congo fait partie de ces ouvrages, de plus en plus nombreux, qui s'installent aux marges de la SF et d'autres genres, ici, en dehors de la SF, on trouve le thriller et le roman d'exploration africain. Le tout sur fond de mystère, de Cité Perdue et d'hyper technologie type NASA.
Sur ces bases déjà alléchantes, Michael Crichton a construit un très remarquable roman de grandes aventures, qu'il est extrêmement difficile de lâcher une fois ouvert. Et pour corser le tout, l'auteur a décidé de le présenter comme étant le compte rendu de faits réels qui se seraient déroulés en 1979. Le style n'est donc pas celui qu'on attend habituellement dans ce type de récit : en dehors de l'histoire en elle-même foisonnent les notes, les renvois à des expériences et des faits du passé, etc. Bref, sans la mention « Roman » sur la couverture, on s'y serait laissé prendre. La performance de Michael Crichton en prend donc d'autant plus d'ampleur et c'est les yeux fermés que je vous engage à entamer l'affaire de la Cité Perdue de Zinj et des diamants de type llb.