Par les auteurs de : « Paris brûle-t-il ? »

     « ô Jérusalem »

     « Cette nuit la liberté »

     Dimanche 13 décembre : une lettre est déposée à la Maison Blanche. Le plus fantastique chantage de tous les temps commence.

     Il met en cause Carter, Begin, Giscard, Brejnev ; Kadhafi ; les as du F.B.I., les policiers de New York, les pickpockets de Manhattan, les agents du S.D.E.C.E. et de la C.I.A. ; les colons « sauvages » de Samarie, les savants atomistes de Los Alamos, trois terroristes palestiniens, un aréopage de psychiatres, le satellite « Oscar »...

     Un prodigieux suspense de trente-six heures où se jouent les sort de la plus grande ville du monde.

     En plein cœur d'une actualité brûlante, un roman historique diabolique de vérité, explosant d'aventures, de drames, d'amour, de courage et de révélations.

     New York sautera-t-il ? « Un prodigieux suspense de trente-six heures où se joue le sort de le plus grande ville du monde », dit la présentation de couverture, sous la photo des célèbres duettistes. « En plein cœur d'une actualité brûlante... » Tout cela est vrai.

     Que l'on vive l'affaire avec l'inspecteur de première classe Angelo Rocchia, qui cherche la bombe, avec les terroristes palestiniens qui l'ont posée pour le compte de Kadhafi, avec le Président des Etats-Unis ou n'importe lequel des nombreux protagonistes, le suspense est soutenu, haletant et terrifiant. Quant à l'« actualité brûlante », c'est évident. On jurerait que Kadhafi y a pensé. Et qu'il se prépare...

     La documentation est prodigieuse, le souci de vraisemblance et de véracité presque maniaque. Un détail fou : les auteurs ont embauché un policier new yorkais en retraite pour simuler l'enquête à Manhattan ! D'ailleurs, le livre nous est donné comme un « roman historique ». Il l'est sans doute dans un univers parallèle.

     Mais comme me l'écrivait récemment Aimé Michel, « il suffit d'annoncer un événement pour l'effacer du futur ». Une loi terrible pour les auteurs d'anticipation. Ainsi, Lapierre et Collins ont sauvé New York par avance. Si Carter s'en rendait compte, il tiendrait là un excellent argument pour sa campagne électorale.

     Certes, la merveilleuse machine de guerre américaine, décrite avec complaisance et admiration par les auteurs, paraît désormais un peu rouillée. Mais tous les personnages sont traités avec sensibilité et « vus de l'intérieur ». Aucun n'est caricaturé. Surtout pas Kadhafi, le deus ex machina. La fin est émouvante.

     Des mois de suite en tête des best-sellers français, ce n'est pas mal pour une histoire d'univers parallèle !