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Days

James LOVEGROVE

Titre original : Days, 1997
Traduction de Nenad SAVIC
Illustration de Marc SIMONETTI

J'AI LU (Paris, France), coll. Science-Fiction (2007 - ) n° 8292
Dépôt légal : janvier 2008
Roman, 480 pages, catégorie / prix : 8,40 €
ISBN : 978-2-290-00166-0
Genre : Science-Fiction



Ressources externes sur cette œuvre : quarante-deux.org

Quatrième de couverture
     Chez Days, le plus grand gigastore du monde, tout s'achète. Absolument tout. Mais pour le commun des mortels, il faut bien souvent se contenter des vitrines éclairées qui font le tour du bâtiment, car on ne peut rentrer chez Days qu'avec une carte de membre. Alors, certains sont prêts à tous les sacrifices, toutes les folies, pour parvenir à mettre la main sur l'un des précieux sésames. Que ne ferait-on pas pour pénétrer dans le temple de la consommation ? Car une fois à l'intérieur, à l'abri du monde et de ses tracas quotidiens, l'âme emplie par toutes les promesses de promotions et de ventes flash, on se sent enfin exister.

     James Lovegrove
     Si Days, satire piquante de notre société, est son premier roman traduit en France, cet Anglais, né en 1965, est l'auteur d'une quizaine de romans qui ont fait de lui une des figures de proue de la science-fiction prospective anglo-saxonne.

     « Une anticipation qui alerte, comme toute bonne anticipation, et au final un livre à la fois inquiétant, jouissif et efficace. Un joli cocktail en vérité, à lire assurément. »
     Bifrost
Critiques des autres éditions ou de la série
Edition J'AI LU, Science-Fiction (2001 - 2007) (2007)

     Days, de James Lovegrove, paru en 1997, s'axe autour d'une journée qui commence comme les autres dans le Gigastore fondé par Septimus Days, et actuellement géré pas ses fils. L'auteur nous invite à suivre trois intrigues distinctes, mais convergentes, dans les allées du vaste centre commercial. C'est d'abord la dernière journée de Frank, un « fantôme », engagé par la compagnie Days pour passer inaperçu dans le magasin, et ainsi surprendre les voleurs en flagrant délit. Puis c'est la première journée d'achats d'un couple sans âge, à qui plusieurs années d'économies ont permis d'ouvrir un compte au Gigastore, accédant ainsi au paradis de la consommation (« Tout ce qui est vendable est chez Days, et tout ce qui est chez Days sera vendu »). Enfin, Lovegrove nous introduit dans l'intimité des sept frères Days, fils du fondateur.
     On a parfois reproché à ce livre de rester trop descriptif, de se contenter de décrire une situation sans entrer plus avant dans l'analyse et la critique. À mon sens, le texte de Lovegrove est suffisamment explicite sans qu'il soit besoin d'y rajouter quoi que ce soit. Jugez-en par cet extrait : « Et ils continuent d'affluer par dizaines, jouant des coudes et des pare-chocs, éliminant la concurrence, dévalisant les étalages comme une vulgaire meute de pillards. Toutes les règles de bienséance sont abandonnées, la politesse et le savoir-vivre bannis. Seule compte la course à la bonne affaire. Alors, on plonge dans la mêlée et on émerge quelques instants plus tard avec sa récompense, avant de s'agglutiner devant les caisses ». Vouloir aller plus loin dans la critique du consumérisme n'aurait fait qu'alourdir un texte qui, tel quel, est rapide et prenant.

     Les puristes de la SF diront aussi que cet opus n'a rien de « science-fictif », puisqu'il se déroule dans un monde identique au nôtre, et n'inclut ni nain grincheux, ni extraterrestre furieux acharné contre notre belle planète. Là encore, c'est aller un peu vite en besogne. Ce livre relève de la science-fiction dans la mesure où ce type de temple de la consommation n'existe pas encore (mais pourrait bien devenir réel dans les années à venir). C'est donc un superbe récit d'anticipation que nous offre ici James Lovegrove, écrit dans un style clair et agréable, très prenant, au point qu'à la lecture de certains passages on se surprend parfois à se remémorer quelques promenades dans nos actuels centres commerciaux, pour les considérer d'un œil neuf. Quand (science) fiction et réalité se côtoient...

Ludovic ANTOINE
Première parution : 11/12/2007
nooSFere


Edition BRAGELONNE, (2005)

     « Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, le monde qui nous entoure est devenu sombre et inquiétant. Pas de problèmes si vous êtes riches — les riches n'ont jamais eu de problèmes — , mais si vous ne l'êtes pas, la vie se résume à une lutte acharnée et sans fin, dont l'issue n'est jamais garantie. Voilà pourquoi les gigastores sont devenus si importants. Du fait de leurs règles rigides et du système de hiérarchie qui les sous-tend, ils sont un symbole de stabilité et de permanence. Les gens les considèrent comme des refuges contre l'incertitude et le chaos ambiants. Peu importe que cette conviction soit justifiée, Days, Blumberg's, Consortium Unifié de Ginza et EuroMart sont perçus ainsi par le public. Le reste du monde peut bien s'effondrer, si les gigastores sont toujours là. » (p.216)

     Days est — ou était — le plus grand et le plus beau « gigastore » du monde. Un magasin de 7 étages, sur 7 millions de m² au sol, comprenant 777 rayons différents. Car son fondateur, Septimus Day, fut obsédé par le chiffre 7 au point d'y voir la clé de sa réussite, au point même de sacrifier sa femme pour en obtenir un septième fils...

     Ce roman raconte une journée chez Days, une journée presque ordinaire dans un grand magasin, de 5h30 à 18h00, en compagnie de quelques personnages clés.
     Frank est un « fantôme », c'est-à-dire l'un de ces détectives en civil dont le rôle est d'être invisible, de se fondre dans la clientèle pour débusquer les voleurs potentiels. Depuis trente trois ans, Frank s'applique à s'effacer et il y est si bien parvenu que même son miroir s'obstine à ne plus lui renvoyer son image. Aussi Frank a-t-il décidé qu'aujourd'hui il démissionnerait, qu'il partirait pour l'Amérique, pour exister de nouveau...
     Linda, elle, a longtemps économisé pour obtenir la carte « Silver » qui lui ouvre les portes du gigastore — dont l'accès est réservé aux comptes bancaires bien fournis, avec des prestations différentes en fonction de la couleur de la carte. Pour son premier jour, elle emmène son mari visiter ce « pays des merveilles » dont elle a tant rêvé...
     Enfin, les sept frères Day règnent sur cet empire commercial. Nommés selon les sept jours de la semaine — Mungo pour monday, Chas pour tuesday, Wensley pour wenesday... — leur seul souci est le cadet, Sonny, le fils du dimanche, celui du jour de fermeture hebdomadaire du magasin, un alcoolique rongé par la culpabilité et par son inutilité...
     Tous ces personnages vont vivre à leur manière quelques heures au sein de ce gigastore dont la décadence se dessine à coup de 6 : le septième étage n'est plus destiné à la vente, il n'y a plus que 666 rayons et le septième fils n'est pas à la hauteur...

     Une journée dans un grand magasin... C'est tout. Pas de SF, pas de fantasy, ni même de fantastique... On est en droit de se demander pourquoi ce livre est chroniqué sur nooSFere et pourquoi Bragelonne a choisi d'éditer un roman qui s'éloigne radicalement de ses publications ordinaires.
     Days n'est après tout qu'un reflet de notre société contemporaine et de son consumérisme. Un reflet certes un peu déformé — qu'on pourrait qualifier d' « anticipation » au seul motif qu'il n'existe pas réellement de magasin aussi grand — mais qui demeure furieusement réaliste, même si le trait est légèrement forcé pour rendre la satire plus acide. Une satire qui ne vire d'ailleurs jamais à la caricature grossière ni désincarnée, grâce au caractère touchant des personnages.

     Alors pourquoi parler de Days ?
     Eh bien éventuellement pour de mauvaises raisons : parce que tout ce qui est publié par un éditeur d'Imaginaire est forcément de l'Imaginaire — pour paraphraser Spinrad — et aussi parce que Lovegrove est apparemment catalogué comme un auteur d'Imaginaire — on a d'ailleurs pu lire une de ses nouvelles dans l'anthologie Faux rêveurs...
     Mais surtout parce que c'est un roman épatant, dont le récit faussement banal se dévore d'une traite tant il nous tient en haleine, tant on brûle de savoir comment vont se sortir ces personnages si proches de nous des nombreuses épreuves qui les attendent — parmi lesquelles les « ventes flash » où l'on mesure vraiment ses capacités à devenir un barbare héroïque, puis la grande guerre entre les rayons livres et informatiques où la lutte pour l'espace vital vaut bien la description épique d'un combat de titans.

     Dans Days, la tragédie couve sous le futile et le dérisoire, alors que dans bien des sagas ou bien des space operas, l'action et les drames ne masquent que difficilement la vacuité du propos. Alors invitons l'amateur de SF à adopter sans plus attendre James Lovegrove et, comme nous y incite la quatrième de couverture, à le faire rejoindre Ballard — dont la non moins épatante Île de béton se situe elle aussi très en marge de nos genres préférés — parmi ses auteurs favoris.

Pascal PATOZ (lui écrire)
Première parution : 3/2/2005
nooSFere


Edition BRAGELONNE, (2005)

     Demain. En Grande-Bretagne.

     Days est « le plus beau magasin du monde ». Le plus beau, et l'un des plus grands. Ville dans la ville, sacro-saint lieu du commerce hautement sécurisé, ses six étages de rayonnages serrés proposent tout, absolument tout ce dont vous pouvez rêver, du bouton de culotte à la pute de luxe en passant par l'artisanat africain ou le tigre albinos. Days est un mythe, un graal pour beaucoup. Car Days n'est pas ouvert à tous. En effet, pour franchir les arches de ses multiples entrées, encore faut-il pouvoir se procurer la carte de Days, carte de crédit qui sera Aluminium, Silver, Iridium, Platinium ou même Osmium, en fonction de vos revenus. Ces cartes sont le symbole de votre réussite sociale, le sésame d'un monde où l'argent est roi, un morceau d'éternité sous cellophane délivré par la direction et les services financiers du magasin. Pas de carte, pas de Days. C'est aussi simple que ça.

     Au septième étage de l'immense bâtisse, dans leur tour d'ivoire aux murailles de dollars, trônent les sept fils de Septimus, le fondateur de Days et l'inventeur des gigastores. Septimus, visionnaire extraordinaire, homme d'affaires implacable qui, pour affirmer sa volonté et montrer au monde l'étendue de son contrôle, s'arracha un œil. Fou ? Peut-être. Mais génial, sans conteste. Confortablement installés dans la salle du conseil, Mungo, Chas, Wensley, Thurston, Frederick, Sato et Sonny contemplent non sans plaisir le chiffre d'affaire astronomique de la journée. C'est que sous leurs pieds, au cœur des six étages, leurs six étages, les ventes flashes se succèdent. Dans les rayons les clients se piétinent, s'entre-tuent, littéralement, au rythme des opérations commerciales ponctuelles et chronométrées, alors que certains secteurs du magasin se livrent une guerre ouverte et meurtrière. Mais qu'importe. Days, c'est ça : un monde ou tout est possible, pourvu que vous vous en donniez les moyens. Et puis la Sécurité veille, implacable, silencieuse, transparente, avec autorisation de tuer. Alors...

     Nous parlons peu dans nos pages des titres de Bragelonne. Deux raisons à cela : 1/ l'énorme production de l'éditeur, tournée vers la « big commercial fantasy », est dans l'ensemble médiocre ; 2/ Bragelonne refuse de faire parvenir ses services de presse à la rédaction, par crainte sans doute de la ligne critique de Bifrost — ce qui démontre assez joliment la confiance de l'éditeur en ses productions... Force est de constater toutefois qu'au sein de la noria bragelonnienne, certains titres méritent qu'on s'y arrête. Days, sorti outre-Manche en 1997 et premier roman traduit en France de James Lovegrove, est de ceux-là.

     James Lovegrove est anglais. Né en 1965, s'il était jusqu'alors quasi inconnu par chez-nous (deux nouvelles éditées, l'une, oubliable, dans Les Contes du Loup Blanc chez Pocket — 1997, l'autre dans l'anthologie de l'Oxymore, Ainsi soit l'ange — 2000) 1, il n'en a pas moins publié, au pays de la Livre et de Margaret Thatcher, une dizaine de romans et bientôt deux recueils (Imagined Slights est paru en 2002, Waifs and Strays est annoncé comme imminent). Une production cette année d'ailleurs fort soutenue (outre le recueil déjà évoqué, Lovegrove a publié deux romans en 2005) et d'un niveau d'ensemble remarquable. Bref, Lovegrove n'est pas un débutant, loin s'en faut, c'est même l'une des figures de proue de cette « nouvelle S-F » britannique qui, entre China Miéville, Neal Asher ou Alastair Reynolds, arrive par wagons sur les rayonnages de nos libraires...

     Ecrit au présent, Days est avant tout une satire sociale et, comme toute satire, une mise en garde : « Je voulais souligner la stupidité de l'acte d'achat motivé par le seul amour de cet acte ». Et Lovegrove n'y va pas avec le dos de la cuillère...

     Structurellement, on suivra, grosso modo, d'abord trois, puis quatre lignes narratives : celle de Frank, un « fantôme » de la sécurité rendu dingue par trente piges de boulot chez Days et qui décide qu'aujourd'hui, merde, ce sera son dernier jour ; le point de vue d'un couple de clients qui, en balance à Frank, vont vivre leur premier jour chez Days suite à l'obtention d'une carte Silver après des années de privations ; les histoires des fils Septimus, patrons tarés du gigastore ; enfin, résultant de ces histoires, la guerre entre le Rayon Livres et le Rayon Informatique. Naturellement, tout ce petit monde ira gentiment vers la catastrophe...

     Si Days est servi par une écriture rythmée, minimaliste mais maniaque dans son souci du détail — à l'image de Frank, fantôme conditionné frappé de transparence — , le roman n'en est pas moins farci de quelques longueurs regrettables, longueurs qui, sans définitivement plomber le récit, installent parfois le lecteur dans un ennui poli. Mais qu'on ne s'y trompe pas : ce bémol mis à part, voici un livre pertinent, une anticipation sociale croustillante et un pamphlet sans concession contre le merchandising et la société de consommation moderne. Bref une anticipation qui alerte, comme toute bonne anticipation, et au final un livre à la fois inquiétant, jouissif et efficace. Un joli cocktail en vérité, à lire assurément.

Notes :

1. Le critique a de toute évidence oublié la troisième nouvelle de Lovegrove alors disponible en français, parue dans l'anthologie Faux rêveur publiée chez Bragelonne en 2002 [note de nooSFere]

ORG
Première parution : 1/7/2005
dans Bifrost 39
Mise en ligne le : 10/8/2006


Edition BRAGELONNE, (2005)

     Dans une ville qui pourrait être ou ne pas être Londres dans un prochain avenir, le soleil se lève sur Days, le premier et (d'aucuns le disent encore) le plus fabuleux gigastore du monde. Occupant 700 hectares au sol ( !), ses sept étages contiennent un total de 666 rayons (avant, il y en avait 777, mais...). Fondé par le légendaire Septimus Day, le magasin est maintenant dirigé en collégialité par ses sept fils qui, malgré tout, restent fidèles à la devise de la maison : « Tout ce qui est mis en rayon sera vendu, et tout ce qui est vendable sera mis en rayon. » C'est vrai qu'on y trouve de tout, des boîtes d'allumettes pour collector jusqu'aux fauves qui vivent dans la Ménagerie au fond de l'atrium central... Mais pour y avoir accès, il faut d'abord montrer sa carte de crédit Days, en sachant que même une vulgaire carte Aluminium (le plus bas des sept grades qui existent) n'est pas à la portée de tous. D'ailleurs, les exclus s'agglutinent tous les jours (et passent parfois leurs nuits) dehors devant les vitrines, animées par des acteurs professionnels. Puis, une fois dedans, il faut y survivre, car il y a souvent des blessés quand les soldes-flash s'annoncent par les haut-parleurs et les agents de la Sécurité (tactique et stratégique) ont la gâchette plutôt facile. La direction renonce à toute responsabilité... mais veille sur tout grâce aux caméras de surveillance omniprésentes.

     Une journée ordinaire de commerce comme les autres chez Days, mais pas pour Frank Hubble. Après trente-trois ans de bons et loyaux services au magasin comme « Fantôme » de la Sécurité tactique, spécialiste de l'antivol à l'étalage avec un talent très rare pour passer inaperçu dans les foules, Frank a l'intention de démissionner à la fermeture et prendre le premier vol le lendemain pour l'Amérique. Et pas pour Linda Trivett, petite dame de la classe la plus moyenne qui après des années de sacrifice et d'humiliations vient de recevoir sa carte Silver et s'apprête (enfin !) à faire son premier shopping au gigastore. Tels deux neutrons libres entrant dans une masse de matière fissile, leurs rencontres fortuites avec d'autres clients et membres du personnel vont déclencher des réactions en chaîne qui risquent littéralement de faire secouer ce bel établissement de fond en comble.

     À travers cette satire mordante à souhait, Lovegrove dépeint avec brio quelques tendances lourdes de notre époque, comme le détournement consumériste de nos désirs et rêves les plus chers en quête obsessionnelle d'assouvissement au profit des logos abstraits, le dérèglement des comportements causé par la concentration extrême du pouvoir économique ou les manies totalitaires mais illusoires des services de sécurité et de surveillance. À l'image de cette ménagerie de bêtes sauvages logée au cœur du magasin, l'auteur montre de façon effrayante comment le système capitaliste peut très bien s'accommoder de l'irraisonnable, voire des pulsions les plus violentes, en les manipulant à sa guise. De ce côté-là, la comparaison avec J.G. Ballard (voir IGH ou Super-Cannes, en particulier) s'impose. Mais Lovegrove a aussi un sens de l'humour et de la psychologie humaine qui lui est propre, qui fait que ses personnages ne demeurent pas de simples caricatures et arrivent, peut-être, à trouver des planches de salut. En tout cas, c'est une belle démonstration des amples talents de cet auteur britannique qui commence à faire sa percée dans d'autres domaines de l'Imaginaire, avec la publication récente d'un roman de SF (Untied Kingdom) et un autre qui relèverait plutôt de la fantasy (Worldstorm), mais toujours sur fond dystopique.

Tom CLEGG (lui écrire)
Première parution : 1/3/2005
dans Galaxies 36
Mise en ligne le : 14/1/2009

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