« Chaque mot personnel est une souillure inutile du silence et du vide. Avant de parler, et encore plus d’écrire quoi que ce soit, posez-vous la question essentielle de savoir si vos mots sont réellement nécessaires. N’ont-ils pas déjà été dits ? »

     Dans une anticipation où la lie de la société noircit secrètement les murs d’aphorismes quand seuls quelques nettoyeurs les lisent, où l’encre ne se trouve plus comme ça et où l’abstinence artistique des écrivains se voit récompensée d’un badge à chaque séance anonyme,

     bien peu semblent se dresser contre une dangereuse évidence : les lettres agonisent, les mots se meurent et les phrases pourraient bien disparaître avant que ne survienne le bas de page...