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L'Oeil clos

Nico BALLY


Illustration de Fabien FERNANDEZ
Illustrations intérieures de Nicolas TRÈVE

MALPERTUIS , coll. Brouillards n° 10
Dépôt légal : septembre 2010
Première édition
Roman, 156 pages, catégorie / prix : 13 €
ISBN : 978-2-917035-14-6
Format : 15,6 x 23,4 cm
Genre : Fantastique



Quatrième de couverture
     Autobiographie fictive d'un dandy attiré par la magie noire, L'Œil clos est un étonnant roman initiatique de rétrofantasy urbaine. Au fil des chapitres, le lecteur se trouve entraîné sur les pas du héros, à travers une Europe imaginaire et onirique de fin du XIXe siècle. Il y croisera fantômes et vampires, cercles mystiques et aristocrates décadents, visitera des cités démesurées, assistera à des expériences interdites, rituels tordus et autres aventures gothiques. Parmi les hommages aux classiques de la littérature fantastique, d'Edgar Poe à Alfred Kubin, il pourra savourer l'inquiétante étrangeté distillée par la plume originale et personnelle de Nico Bally.
Sommaire
Afficher les différentes éditions des textes
1 - Christophe THILL, Préface, pages I à II, préface
2 - Bonus, pages 133 à 134, notes
3 - Ô Aika, pages 135 à 137, nouvelle
4 - Quand on veut tout oublier, pages 139 à 142, nouvelle
5 - En main propre, pages 143 à 148, nouvelle
6 - Remerciements, pages 149 à 151, notes
7 - (non mentionné), L'Auteur, pages 153 à 154, bibliographie
Critiques
     Nico Bally s'était fait remarquer jusqu'à présent avec de nombreuses nouvelles fantastiques publiées ici et là (Luna Fatalis, Le Calepin Jaune, différentes anthologies...), souvent courtes voire très courtes, tour à tour drôles, sardoniques, inquiétantes... Il nous livre ici son premier roman, qui n'en est du reste pas vraiment un, comme il l'explique dans sa postface : à l'origine, il y avait une nouvelle inspirée par « La Chute de la Maison Usher » d'Edgar Allan Poe. À la faveur d'une rencontre avec Estelle Valls de Gomis, il décida d'en écrire une seconde, puis de se lancer dans un feuilleton. Enfin, de sa rencontre avec Christophe Thill et Thomas Bauduret, est né le présent livre. Nous avons donc là une construction progressive, par agrégation ; cela se sent du reste à la lecture, puisque chaque chapitre se conçoit comme une aventure séparée du protagoniste, Nicolas Bally (quiconque a déjà lu des textes de l'auteur ne sera pas surpris par ce choix de patronyme, tant Bally l'a effectué par le passé), même si bien sûr les textes restent reliés par l'évolution du personnage et le décor commun. Ce côté mosaïque se ressent sans doute un peu trop ; on aurait aimé qu'il soit gommé, mais il faut dire que la brièveté de la plume de Bally ne s'y prête pas vraiment, tant elle préfère aller à l'essentiel.
     L'essentiel, ce sont les aventures rocambolesques vécues par Nicolas Bally, donc, dans un passé fantasmé, où l'on visite une cité faite de multiples cathédrales, mais dont la plupart ont été ravagées par un gigantesque incendie (Limaille), ou une autre aux ruelles étroites prisonnière d'une brume épaisse (Cendrécume, inspirée de Lovecraft). Des péripéties qui lui permettront de rencontrer des femmes qui transpirent du sang, des créatures qui dérobent les organes des vivants, des savants fous qui inventent des machines capables de changer à tout jamais votre perception de la vie ; mais aussi des fantômes, des succubes... Nicolas tentera de trouver sa voie au milieu de toutes ces créatures : dandy au succès jamais démenti auprès des plus belles femmes, fréquentant assidument les cercles de pouvoirs et les aristocrates décadents, il devra davantage son destin aux aléas de la vie et aux rencontres qu'il fera, qu'à ses choix propres. Et même s'il se dirige finalement vers une carrière d'écrivain à la notoriété certaine, viendra un moment où celle-ci lui pèsera...
     Roman original, écrit dans une prose surannée qui fait la part belle aux dialogues réjouissants, L’œil clos – ledit organe étant une séquelle d’une expérience de Nicolas qui a voulu défier la mort – nous emmène dans l’univers personnel de Bally, un monde où l’on apprend bien vite qu’il ne faut pas se fier aux apparences, que derrière l’amabilité la plus affable se cache parfois la noirceur la plus brute ; le détachement y est recommandé pour éviter de prendre de plein fouet l’inquiétude distillée par les personnages et les lieux (d’où un recours régulier à l’humour noir). Avec ce premier roman qui n’en est pas vraiment un – et qu’on aurait aimé voir un peu plus étoffé par endroits – on a la preuve que Nico Bally est assurément un écrivain à nul autre pareil, et on ne saurait trop conseiller que de goûter au charme vénéneux de son imagination.

Bruno PARA (lui écrire)
Première parution : 2/1/2011 nooSFere

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