KESSELRING
(Paris, France) Dépôt légal : 2ème trimestre 1979, Achevé d'imprimer : juin 1979 Première édition Roman, 280 pages, catégorie / prix : nd ISBN : néant Format : 15,7 x 23,5 cm✅ Genre : Science-Fiction
Quatrième de couverture
Une nuit, les savants de l'Observatoire du Mont Palomar découvrent trois points lumineux dans le ciel. Ils les observent, les scrutent, les jaugent... Une conclusion s'impose à leur esprit : Ce sont des vaisseaux extra-terrestres ! Des engins qui ne sont qu'à 43 millions de kilomètres de nous... Presque dans notre banlieue. Après de minutieux calculs les mêmes scientifiques concluent à une information sensationnelle : c'est vers la Terre que se dirigent les trois objets étrangers ; et c'est samedi prochain qu'ils atterrissent !
La nouvelle se répand à toute vitesse dans le monde. Les politiciens, les militaires, les scientifiques, les journalistes s'affolent, s'interrogent, discourent, prennent position...
La situation est exceptionnelle ! C'est la première fois que dans l'histoire de notre civilisation nous sommes « visités » ! Et en plus c'est samedi qu'ils arrivent !
La suite vous la lirez : car il faut lire ce livre. Après cet ouvrage on ne pourra plus rien écrire sur les extra-terrestres, les soucoupes volantes et les fameux « petits hommes verts » chers à la « science-fiction » traditionnelle.
Doubi Epstein est un globe-trotter, c'est sûr, il connaît les prisons des quatre continents. Il pilote comme on bavarde, il rit comme on chante. Il a fait quatre fois le tour de la Terre. Né en 1947, c'est son premier livre... Et quel livre ! Il nous en promet un second, et puis un troisième.
1 - Liste des principaux personnages, pages 275 à 277, liste
Critiques
FOLAMOUR DE IIIe TYPE
On oublie assez vite les quelques maladresses de ce premier roman pour ne retenir que l'aspect « reportage », mené tambour battant. Les « rencontres de IIIe type » dans l'optique du Dr Folamour. Donc les E.T. vont débarquer. Que faire disait l'autre ? On se situe dans l'entourage d'un minable Giscarter présidentiel, l'œil fixé sur son nombril électoral, environné de ganaches de tout poil (les autres dirigeants ne valent pas mieux, quelle que soit la couleur idéologique dont ils se ripolinent — au moins dans ce bouquin !). Donc, on va jouer les gros bras et attaquer les E.T. Ceux-ci, d'une angélique patience, finiront par oublier ces incartades, ce qui n'empêchera pas la Terre de se faire sauter : et compte tenu des personnages qui la représentent, on ne peut pas dire que ce soit une grosse perte. Ubu au moins était grandiose, ici c'est le crépuscule des dieux réécrit par Courteline sur une musique pour chansons de Sheila. Une histoire efficace, aux dialogues pris sur le vif, suants de conneries et vibrants de « réalisme » : on s'y croirait. En face, par contrepoint, des hippies trop beaux pour être vrais, mais bien sympathiques. Découpé comme il l'est, le boulot d'un scénariste est déjà mâché. Je verrai bien Kubrick le mettre en scène, à moins qu'un jeune auteur... ça nous changerait de Battelstar et de Starcrash.