Quatrième de couverture
Un soir de printemps dans la ménagerie du Jardin des Plantes. Les animaux sont nerveux, ils pressentent quelque chose... En pleine nuit, la police reçoit un appel affolé. Un bébé a été enlevé. Puis le téléphone sonne, encore et encore. Au lever du jour, la ville est en état d'alerte, en une nuit, non seulement cinq nourrissons ont disparu mais la Seine déborde ! Une crue géante, inexplicable... Paris se noie. Sylvain Masson, jeune professeur à la Sorbonne, tient la seule piste tangible pour tenter de sauver la ville... Avec Trinité, une surdouée de quatorze ans, il va plonger au coeur des mystères de Paris. « Enveloppant son roman dans une atmosphère envoûtante et nostalgique (...) Nicolas d'Estienne d'Orves parvient [...] à rendre crédible l'incroyable. » Blaise de Chabalier — Le Figaro littéraire Critiques des autres éditions ou de la série Edition XO Éditions, (2009) SOS Paris, le best-seller de Protais Marcomir, inquiète toute la ville : celui-ci annonce en effet une brutale montée des eaux de la Seine provoquant des milliers de morts. Et lorsque des bébés sont kidnappés mystérieusement, des promeneurs au bord de Seine happés par un monstre et que le fleuve monte rapidement et inexplicablement, la population bascule dans la panique. Heureusement, Sylvain, professeur à la Sorbonne, aidé de Trinité, jeune surdouée laissée seule par ses parents, va enquêter... « Dans cette grosse soupe d’anticipation, pas littéraire pour un kopeck, Paris est sens dessus dessous et ressemble à s’y méprendre à ce qui nous arrive. Catastrophes, massacres, kidnappings. Mais ce n’est qu’un bouquin. Et un mauvais ! » (p. 190). Le lecteur sera tenté d’appliquer au livre de Nicolas d’Estienne d’Orves cette description de « SOS Paris » faite par Trinité (admirons le clin d’œil, l’auteur se surnomme lui-même Neo). Difficile en effet de croire à cette histoire, dont les invraisemblances sont aussi grosses que les ficelles : d’un 11 septembre local (l’effondrement du Concorde-Lafayette) au philosophe Pascal-Henri Cohen, rien ne nous est épargné. On passe du guide touristique parisien au récit apocalyptique en compagnie de personnages caricaturaux, soit dans l’excès, soit dans la fadeur et la transparence. L’incohérence globale du roman achève le lecteur, qui se demande lequel des multiples coups de théâtre est le plus indigeste.
René-Marc DOLHEN Première parution : 24/4/2009 nooSFere
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