1 - Pierre GÉVART, Éditorial, pages 2 à 3, éditorial 2 - Michel JEURY, Les Sept Boréales, pages 5 à 14, nouvelle 3 - Amandine MILLOT, Où es-tu ?, pages 15 à 26, nouvelle 4 - Pierre GÉVART, Esprit de famille, pages 27 à 38, nouvelle 5 - Lucie CHENU, Le Dernier Voyage, pages 39 à 45, nouvelle 6 - Jean-Michel CALVEZ, Reconnaissance, pages 46 à 64, nouvelle 7 - Roberto BAYETO CARBALLO, Une Balade à Bicyclette (2012), pages 65 à 86, nouvelle, trad. Jacques FUENTEALBA 8 - Pierre GÉVART, La Mémoire du fandom, pages 88 à 102, entretien avec Jean-Pierre FONTANA 9 - Jean-Pierre FONTANA, Demain matin au chant du colt, pages 103 à 121, nouvelle 10 - Jean-Pierre FONTANA, Bibliographie, pages 122 à 127, bibliographie 11 - Denis TAILLANDIER, Japon et science-fiction. Du premier au second symposium de science-fiction : un dialogue entre le 20e et le 21e siècle, pages 132 à 141, article 12 - Arvind MISHRA, Lettre de l'Inde (#7), pages 142 à 144, courrier, trad. Pierre GÉVART 13 - Philippe ÉTHUIN, Le Coin du bouquineur, pages 146 à 149, chronique 14 - Denis LABBÉ, Autres Mondes : Georges-Olivier Châteaureynaud - Une voix au service de la nouvelle fiction, pages 150 à 154, article 15 - COLLECTIF, Notes de lecture, pages 155 à 178, critique(s) 16 - Alain DARTEVELLE, (S)trips, pages 179 à 187, critique(s)
Critiques
Sans doute consciente du manque de visibilité de la publication (aucun blogueur ne semble lire la revue, aucun média ne semble s’y intéresser), l’équipe de Galaxies fait son numéro, c’est-à-dire s’auto-célèbre (hauts les cœurs !) en publiant ses vieux potes et certains de ses membres, en se lançant dans le dossier que tout le monde attendait : un spécial Jean-Pierre Fontana (auteur dont quasiment aucun ouvrage n’est disponible en neuf, et qui, aujourd’hui, est plutôt connu pour son rôle important dans la structuration du fandom français).
Sans surprise aucune, le résultat fait « club des anciens du fandom », avec nouvelles dépassées de Michel Jeury, Pierre Gévart et Jean-Pierre Fontana, nouvelles décevantes de Lucie Chenu et Roberto Bayeto. La palme du grotesque est remportée par Jean-Michel Calvez qui s’essaye à la SF militaire avec son talent coutumier. Starship troopers revu et corrigé à la sauce On a encore perdu la septième compagnie : un grand moment, mais à réserver aux plus blindés de nos lecteurs pervers (ou aux plus pervers de nos lecteurs blindés, ça se discute).
On dira, non sans charité, que la nouvelle d’Amandine Millot (Prix le Bussy 2014) est intéressante, qu’elle donne à penser que peut-être voilà un auteur à suivre (en l’état, c’est un texte sur l’immortalité, médiocre, auquel on ne croit pas une seconde ; Silverberg en a écrit des brouettes sur le sujet, tous meilleurs).
La partie non-fiction de la revue (interview de Jean-Pierre Fontana, critiques, articles sur la SF au Japon, en Inde) relève le niveau de façon considérable. En tout cas, elle suscite bien plus d’intérêt.
Un numéro 31 à réserver à ceux qui veulent découvrir Jean-Pierre Fontana, et notamment son rôle dans le milieu SF français.
Numéro après numéro, la revue Galaxies NS montre à quel point elle n’a que peu de rapport avec l’ancienne Galaxies fondée par Stéphanie Nicot (entre autres), revue disparue, donc, qui s’intéressait régulièrement à la pointe du genre, aux nouveaux auteurs qui ouvrent la voie. Œuvre utile dont Galaxies NS, revue nostalgique et inoffensive, semble bien incapable.
Thomas DAY Première parution : 1/1/2015 dans Bifrost 77 Mise en ligne le : 8/5/2020