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Cinéma, machine à mondes. Essai sur les films à univers multiples

Alain BOILLAT

Première parution : Chêne-Bourg, Suisse : éditions Georg, 2013


GEORG (CHÊNE-BOURG, France), coll. Emprise de vue
Date de parution : 1er février 2014
Dépôt légal : février 2014
Première édition
Essai, 392 pages, catégorie / prix : nd
ISBN : 978-2-82571-017-3
Format : 15,0 x 23,0 cm
Genre : Imaginaire

Le site de l'éditeur signale la parution du volume en Suisse dès le premier décembre 2013. Ouvrage épuisé (2021).


Quatrième de couverture

Cinéma, machine à mondes
Essai sur les films à univers multiples

Au tournant du XXIe siècle, le cinéma hollywoodien connaît une inflation sans pareille de productions qui offrent au spectateur deux ou plusieurs mondes. Matrix (1999) ou Inception (2010) ont contribué à définir et à populariser une catégorie de films obéissant à une conception proprement mondaine du cinéma, qui tend à inféoder l'organisation narrative à la construction d'univers.

Il n'est guère étonnant qu'à l'ère de la généralisation du numérique, le cinéma dominant soit travaillé, en particulier dans le genre de la science-fiction, par la question des usages de la technologie. Partant de ce constat, cet essai entreprend d'élaborer un cadre théorique adapté à ce corpus à travers l'analyse de nombreux films tels que Jurassic Park, Dark City, Avatar, Source Code ou ceux issus des franchises « Residence Evil » et « Matrix ». L'extension résultant de la multiplication des mondes est notamment pensée à partir de l'étude des productions télévisuelles, les séries Lost, Fringe. Les récents Total Recall : mémoires programmées et Tron : L'Héritage y sont comparés aux films dont ils déploient le monde. Des liens sont tissés autant avec des œuvres littéraires de science-fiction dues à Philip K. Dick ou Daniel F. Galouye qu'avec de les nouveaux modes d'immersion proposés par les produits de l'industrie des jeux vidéo. La dimension esthétique des films à mondes multiples est envisagée au niveau du montage (Je t'aime je t'aime) et de l'hybridité qui caractérise la facture de l'image Pleasantville, Kafka, Avalon).

L'auteur montre comment les « machines à mondes » dont se servent des figures démiurges dupliquent, à l'intérieur du film, certaines composantes du dispositif cinématographique, et occasionnent des « mécaniques » narratives complexes. Il se penche sur les rouages de la création d'univers filmiques pour les appréhender dans leur implication esthétiques anthropologiques et idéologiques. Le propos s'articule autour de plusieurs axes : l'expression de la subjectivité et la construction de la mémoire, le monde-simulacre de la cyberculture, la figuration de singuliers espaces insulaires ou urbains, ou encore le fantasme, propre à l'Amérique post-11 septembre, d'un univers alternatif dans lequel l'attentat terroriste a pu être désamorcé.

Cinéma, machine à mondes propose au lecteur d'être de ce voyage auquel nous invitent des films qui sondent les possibles de nos « réalités » d'aujourd'hui.
 

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