L'EXORCISTE, vous vous souvenez ? Une histoire qui vous prenait à la gorge ; des centaines de milliers d'exemplaires vendus en France et des millions à travers le monde. Un film ensuite et des spectateurs qui s'évanouissaient dans les salles de cinéma. Dans L'ESPRIT DU MAL, vous retrouverez l'ambiance envoûtante de L'EXORCISTE et aussi le personnage de l'inspecteur Kinderman, une sorte de Maigret américain. Par un petit matin glacé au bord du Potomac, à Georgetown, un faubourg de Washington, des policiers se penchent sur le corps crucifié d'un jeune livreur de journaux noir. Ce crime affreux n'est que le début d'un voyage au bout de l'horreur où les meurtres se succèdent, tous semble-t-il signés de la même main, celle du Gémeau, un assassin bien connu de la police. Seulement voilà, le Gémeau est mort depuis douze ans. Et cette série de meurtres, on ne peut pas les attribuer non plus à la même personne puisque, par exemple, un crime est commis alors qu'un de ceux sur qui pèsent les plus lourds soupçons vient d'être arrété. « Je suis l'Esprit du Mal », dit à un moment le principal suspect, « mais nous sommes légion ». C'est dans cette aventure inquiétante et trouble que nous entraîne une fois de plus William Peter Blatty : on se prend soudain à croire à l'incroyable, le fantastique apparaît au détour de la vie quotidienne et les forces du mal surgissent tout à coup entre le lave-vaisselle et le four autonettoyant. L'ESPRIT DU MAL