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Le Zmeu dupé, contes transylvaniens

Franz OBERT

Première parution : Paris, France : José Corti, 4 octobre 2012
Traduction de Claude LECOUTEUX & Corinne LECOUTEUX

José CORTI (Paris, France), coll. Merveilleux précédent dans la collection n° 48 suivant dans la collection
Dépôt légal : octobre 2012
Première édition
Recueil de nouvelles, 288 pages, catégorie / prix : 22 €
ISBN : 978-2-7143-1092-7
Format : 13,5 x 21,6 cm
Genre : Imaginaire


Quatrième de couverture

    Le grand intérêt de la collecte de Franz Obert est de nous livrer des contes authentiques, c’est-à-dire non revus, corrigés, littérarisés pour rencontrer le goût du public de l’époque ; ils sont « natures », ce sont des monuments d'oralité. Certes, leur qualité littéraire ne peut rivaliser avec celle des recueils d’une Pauline Schullerus ou d’un Popu Reteganul qui arpentèrent eux aussi la Transylvanie, mais tels qu’ils sont, ils nous offrent un excellent reflet des traditions narratives populaires de cette province. Pour comprendre l’originalité de ces contes, il est nécessaire de faire un peu d’histoire.

    Les contes possèdent leur propre destin, comme ceux recueillis par Franz Obert de la bouche d’un conteur de Bazna /Baassen, en Transylvanie, et qui se sont perdus, seule a survécu la traduction allemande qui parut de 1856 à 1858 dans le supplément d’un quotidien d’Augsbourg et dans deux autres revues. Vers 1841, le pays comptait 1.700.000 habitants et cette province fut, de facto, un extraordinaire creuset où se fondirent les traditions orales de peuples différents, ce dont Obert fut témoin :

    « Dans les années cinquante du siècle précédent, alors que j’étais professeur au lycée de Mediaş, j’eus l’occasion de collecter des contes grâce à mon séjour à Bazna où je passais quelques jours tous les ans, pendant la récolte et les vendanges, afin de recueillir les revenus des terres que mes parents possédaient.

    En effeuillant le maïs dans la grange de mon cousin, où de nombreux journaliers nous aidaient jusque tard dans la nuit, je fis connaissance d’un conteur, un Povestitor, qu’hommes et femmes au travail écoutaient avec tant d’attention que je fus captivé et fasciné. Je décidais donc de le retrouver un autre soir chez un voisin. Quand il se présenta, il narra des contes pendant des heures. Rentré à Mediaş, ce Povestitor ne me sortit plus de l’esprit et je finis par me décider à le faire venir et à le payer afin qu’il me récitât des contes. Je n’ai réalisé ce projet qu’en partie. Il m’a retrouvé chez moi avec ponctualité, et j’ai recueilli de sa bouche de nombreux contes tandis qu’il parlait en fumant et en buvant. »

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