Renonçant pour un temps au genre qui lui a valu sa renommée internationale, Brian W. Aldiss nous donne avec cette éducation sentimentale acidulée comme un bonbon anglais, le tableau teinté d'humour et de désespoirt des ravages du puritanisme post-victorien sur les enfants des classes moyennes d'Angleterre entre les deux guerres.
Masturbateur naïf et frénétique, le héros de cette fausse autobiographie découvrira l'époustouflante générosité des femmes capables de provoquer tant de merveilles avant de laisser échapper à jamais dans la grisaille du Londres de 1939 l'étrange petite mythomane qui fut son immense et dérisoire premier amour.
"La perfection n'est jamais que le masque poseur de la faiblesse. C'est cette certitude qui m'a permis d'écrire aussi franchement que je le fais. C'est une enfance que je décris ici et non un cas pathologique. En bien des lecteurs qui ne s'empresseront pas tous de le reconnaître, mon histoire éveillera des échos…"
Né en 1925, Brian W. Aldiss est un des plus célèbres écrivains anglais de science-fiction. Il a remporté tous les grands prix du genre, notamme le "Hugo" et le "Nebula". Ses nombreux romans et nouvelles ont été traduits dans le monde entier.
Depuis Report on Probability A (1967) à Barefoot in the Head (1969), Brian W. Aldiss s'est orienté vers des œuvres de plus en plus littéraires et expérimentales. Un petit garçon élevé à la main, best-selle en Angleterre, est le premier volet d'une trilogie pseudo-autobiographique, version britannique du fameux Complexe de Portnoy.