«Retez, dit-il, je ne suis pas médecin, mais je me rends compte que Mlle Campbell n'est pas en état de venir jusqu'à mon bureau dans son état. »
Voilà un aperçu croustillant de Galax-Western ! C'est le genre de fautes que même les instituteurs ne tolèrent pas, car l'école primaire, ça au moins c'est sérieux. Quant à... c'est quoi, déjà, le titre de ce truc ?
Qu'en conclure, sinon que l'auteur s'est débarrassé de cette « œuvre » en deux coups de cuillère à pot d'échappement, en évitant soigneusement de se relire ; sans doute n'aurait-il pu supporter cet abrupt chemin de croix — la relecture, bien sûr — qui risquait de désembuer les oreilles de son sens critique. Les yeux m'en tombent.
Tout au moins, le titre du livre ne triche pas et annonce carrément la couleur : c'est un western, ni plus, ni moins. Assez efficace en dépit d'un style à vomir ; très mal écrit, bourré de répétitions, truffé de clichés. Tout ce qui va se passer, on le devine à l'avance. C'est juste un mauvais moment à passer, mais il y en a qui aiment... Douriaux, s'il n'est pas un imbécile — et il n'y a aucune raison pour qu'il le soit — a dû pouffer de rire à chaque mot qu'il tapait sur sa machine. Sacré farceur, va !
Enfin, j'ai bien ri, moi aussi, parfois jaune.
Et dire que c'est le genre de bouquins que l'on arrache comme des petits pains ! Un peu rassis, non ?