Avec Les Garçons sauvages, nous sommes en 1988, c'est à dire bientôt, et les adolescents guérilleros, rompus à toutes les armes du sexe et de la drogue, vont dévaster la terre.
Des meutes de garçons-insectes, garçons-planeurs, garçons-patins à roulettes, garçons-frondes, garçons-lézards vont saccager le monde.
Ne sont-ils pas la seule riposte à ces États policiers qui maintiennent « une façade démocratique derrière laquelle à haute voix les gouvernants disent que les drogués et les invertis ou ceux qui s'opposent à la machine de contrôle sont les criminels » ?
Et aussi l'auto-châtiment de ces États ? On ne résume pas un livre comme celui-ci. On le lit, on y va voir, et on en revient pantelant."