FAUNS
(Lyon, France), coll. Carbone (revue) n° 1 Dépôt légal : janvier 2018 Première édition Revue, 274 pages, catégorie / prix : 20 € ISBN : 978-2-490164-00-4 Format : 17,0 x 24,0 cm✅ Genre : Imaginaire
Numéro d'hiver.
Quatrième de couverture
Amblin Kids : Comment la génération Goonies a changé Hollywood
Multiversity par Grant Morrison et Frank Quitely D’Indiana Jones à Star Wars, la quête du merveilleux
Conquête de l’ouest : La quête la frontière perdue Murakami, J.C. Deveney, PMGL : La seconde attaque de la boulangerie
À la recherche de la trace - Redécouvrir Legend of Zelda Normal par Warren Ellis
L’île au trésor : Une histoire japonaise Space Adventure Cobra
Entretien avec Rémi Chayé Mémoires de nos pères : Interstellar, The Lost City of Z
Rencontre avec Alex Chauvel x
22 - Nicolas TURCEV, Pour un monde sans limites. Westworld et le niveau caché, pages 142 à 143, article, illustré par Jaouen SALAÜN
Inédit.
23 - Yal SADAT, Trésors à la carte. De Steven Spielberg à J.J. Abrams, la poursuite du merveilleux, pages 146 à 154, article, illustré par Jaouen SALAÜN
42 - Steve BAKER, Tea 4 Two, pages 270 à 271, bande dessinée
Inédit.
Critiques
« La parution de cette revue n’aurait jamais pu arriver sans les merveilleux contributeurs qui ont soutenu le projet sur KissKiss BankBank », peut-on lire en dernière page (passons vite sur la parution qui arrive ( !), même si ce n’est pas la seule phrase de l’objet écrite à la truelle). En grande partie financée par un crowdfunding, donc, Carbone est une revue distribuée en librairie assez fascinante (à défaut d’être totalement convaincante). Bel objet, tout en quadrichromie, belle mise en pages, bordélique mais juste ce qu’il faut. Et rapport qualité-prix, on n’a pas du tout l’impression d’être volé. Ce premier opus est un spécial « cartes au trésor » (de Copernic à Indiana Jones) et, à dire vrai, je mets quiconque au défi de lire l’objet dans l’ordre, tant il a été conçu pour l’exploration, le papillonnage, le sondage et la déambulation. Un article ici, une BD là, une nouvelle plus avant. Dire que ça brasse mille univers est un euphémisme : on navigue de C. A. Smith à Sabrina Calvo en passant par Haruki Murakami et Warren Ellis.
C’est un joyeux foutoir, plutôt malin, mais brutalement hétérogène : le sommaire regorge de trucs « à la mode » et d’autres assez pointus qui ne seront jamais hype.
On ne sait pas trop à qui l’ensemble s’adresse : aux bobos mais pas trop, aux geeks mais pas trop, mais au final, c’est avant tout une revue pour « jeunes esprits curieux », en prise réelle sur la création contemporaine.
Carbone, c’est l’objet parfait pour les WC (une catégorie de livres méprisée à tort) : il y a des articles longs, des moins longs, des pastilles. Et de courtes BDs plutôt moches, mais à chacun son goût pourri, comme il se doit.
J’attends le numéro sur les maisons hantées avec une impatience non feinte. Plutôt bon signe.