« On a l'histoire effrayante d'un crime commis jadis par deux des Monkton, proches parents l'un de l'autre, crime auquel on reportait par hypothèses, l'origine de cette insanité mentale qui était devenue le triste apanage de la famille ; mais il ne servirait à rien de choquer, en consignant ici ce chapitre de leurs annales, l'esprit de quelque lecteur.
Il suffira de savoir qu'à de certaines intervalles, la folie se manifestait alternativement sous diverses formes dans le sein de cette famille condamnée... »
Au caveau des Wincot, sépulcre de leur race
Si quelqu'un des Monkton manque à prendre sa place,
Si ce possesseur-né de tant de champs divers,
Demeure, sans abri, la pâture aux vers,
Il ne faut pas douter que le courroux céleste,
Voue alors au néant cette race funeste.
Un par un, tour à tour objets du même deuil,
Ses membres sans enfants descendront au cercueil ;
Et le dernier d'entre eux, tombant sous la cognée,
Des Monkton finira la tragique lignée.