Quatrième de couverture
Sous une nuit étoilée, en plein Sahara, surgit soudain une cathédrale en pierres translucides dont le narrateur entreprend l’ascension en compagnie d’une femme légère comme l’air et vêtue d’une robe translucide : Mélusine. Il s’efforce de suivre les traces de cette fée jusqu’au cœur de la vie moderne, où leurs pas croiseront ceux de Charlot et de Merlin.
Franz Hellens (1881-1972) est le pseudonyme de Frédéric van Ermengen. Elevé à Gand, il trouve dans cette ville sa première inspiration. C'est cependant un long séjour méditerranéen qui ouvre pour lui une nouvelle ère, marquée par la féerie fantastique de Mélusine (1920), et par Le Disque vert, revue moderniste. L'oeuvre, abondante et protéiforme, explore la zone indécise qui, dans les esprits et dans les choses, sépare la réalité et le fantastique (Réalités fantastiques, 1923).
Ce thème continuera à inspirer l'essayiste, à qui on doit, à côté d'une Poétique des éléments et des mythes (1966), une réflexion sur Le Fantastique réel (1967).
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