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Tous les oiseaux du ciel

Charlie Jane ANDERS

Titre original : All the Birds in the Sky, 2016
Première parution : Tor, 26 janvier 2016   ISFDB
Traduction de Laurent QUEYSSI
Illustration de Tithi LUADTHONG

J'AI LU (Paris, France), coll. Science-Fiction (2007 - ) précédent dans la collection n° 12713 suivant dans la collection
Date de parution : 28 août 2019
Dépôt légal : août 2019, Achevé d'imprimer : 28 juillet 2019
Réédition
Roman, 448 pages, catégorie / prix : 8,40 €
ISBN : 978-2-290-17287-2
Format : 11,0 x 17,8 cm
Genre : Imaginaire


Ressources externes sur cette œuvre : quarante-deux.org
Ressources externes sur cette édition de l'œuvre : quarante-deux.org

Quatrième de couverture

Patricia Detfine, sorcière philanthrope qui parle le langage des animaux, et Laurence Armstead, génie de l’informatique qui déteste qu’on l’appelle Larry, étaient faits pour se rencontrer. Tous deux sont des parias, incompris de leurs familles et méprisés par la société, mais l’un comme l’autre sont appelés à connaître un destin exceptionnel. Alors que la fin du monde approche, ils vont devenir à leur corps défendant les champions d'un conflit qui les dépasse et dont dépend le sort de l’humanité. À moins que le lien indéfectible qui les unit ne porte en lui les clés d’une troisième voie...

Éditrice, biogueuse, performeuse et auteure de plusieurs nouvelles remarquées (dont « Six Months, Three Days », lauréate du prix Hugo en 2012), Charlie Jane Anders vit à San Francisco. La publication de Tous les oiseaux du ciel lui a valu d’être comparée à Neil Gaiman et à Douglas Coupland.

PRIX NEBULA 2017, meilleur roman
PRIX LOCUS 2017, meilleur roman de fantasy

Critiques des autres éditions ou de la série
Edition J'AI LU, Nouveaux Millénaires (2018)

 À l’âge de six ans, Patricia Delfine découvre, en sauvant un moineau blessé, qu’elle sait parler la langue des oiseaux, ce qui fait d’elle une sorcière. Conduite devant le Parlement des Oiseaux, elle échoue à répondre à l’énigme posée par l’assemblée. Son don lui confère un lien particulier avec les éléments naturels, même si elle est trop jeune pour le comprendre et le contrôler. Laurence Armstead est un geek surdoué. À partir de plans récupérés sur internet, il fabrique une montre à voyager dans le temps de deux secondes, un objet précieux à plus d’un titre. Les deux secondes gagnées lui permettent d’échapper aux pièges tendus par les autres enfants. Le fait d’avoir réussi à fabriquer cette montre lui offre la perspective d’intégrer le MIT (Massachussets Institute of Technology). Adolescents, Patricia et Laurence n’ont rien en commun, à part leur décalage avec la norme et une famille dysfonctionnelle. Leur margina-lisation au sein de l’école qu’ils fréquentent les amène pourtant à se lier d’amitié. Une amitié bancale, mais qui les aide à survivre, à grandir et à se construire jusqu’à ce que leurs chemins se séparent, assez vite d’ailleurs. Lorsqu’ils se croisent à nouveau, une dizaine d’année plus tard, ils ont pleinement exploité leur talent. Patricia est devenue une sorcière si compétente qu’elle doit se garder de la Suffisance. Laurence a intégré un groupe de savants qui se destinent à coloniser une exoplanète pour sauver une partie de l’humanité du désastre imminent. La catastrophe écologique n’est pas loin, précédée de tremblements de terre, tempêtes et tsunamis. Les deux jeunes adultes ont pour destin de sauver le monde. Patricia utilise ses pouvoirs pour guérir et punir. Laurence a pour obsession de concevoir une technologie pour un exode lointain. Leurs approches, différentes, se révèlent antagonistes. Et deux élus, c’est toujours un de trop. Pourtant, il leur est impossible de s’affronter malgré l’influence de leurs communautés respectives qui les dressent l’un contre l’autre. Ce qui les lie dépasse le souvenir d’une amitié adolescente. Tous les oiseaux du ciel plaide pour la collaboration plutôt que la confrontation, pour l’acceptation de l’autre et de la différence plutôt que le rejet et l’affrontement.
 Difficile de classer ce roman dans un genre particulier. Tous les oiseaux du ciel baigne dans la culture geek. Charlie Jane Anders sème une multitude de références multimédia. Elle joue aussi bien avec les codes de la SF (conquête spatiale, vortex, intelligence artificielle) que ceux de la fantasy urbaine (système de magie, apprentissage, dissimulation des sorciers, prophétie autour d’un élu). Le monde décrit est indubitablement le nôtre, dans un futur très proche. Mais ses particularités, cachées des indi-vidus lambda, nous le rendent étrange et étranger. Charlie Jane Anders s’amuse aussi des genres : du roman d’apprentissage — avec le difficile passage à l’âge adulte — dans son premier tiers, à la bluette amou-reuse sur fond d’apocalypse et de guerre de clans, avec, en filigrane, le poids du destin sur les personnages. Qui trop embrasse mal étreint parfois. Ce n’est pas le cas ici, même si le roman souffre, passé ses deux premières parties, d’une forme de précipitation qui le conduit jusqu’à une fin abrupte. Rien de rédhibitoire cependant : il mérite les prix Nebula et Locus reçus.

Karine GOBLED
Première parution : 1/10/2018
Bifrost 92
Mise en ligne le : 15/6/2023

Prix obtenus
Locus, Roman de fantasy, 2017
Nebula, Roman, 2016


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