Quatrième de couverture
Athanor, le creuset de l'alchimiste.
La Mort, née du vide, connaît le premier nombre et le dernier.
Elle sait que l'énergie noire étire l'univers de façon exponentielle,
qu'il va se déchirer et qu'alors, elle prononcera le dernier nombre.
Or, la Mort ne veut pas mourir...
Un soir de décembre, au Jardin des Tuileries, elle rejoint un
sculpteur dans une allée déserte. Son heure est proche,
René ne le sait pas, dans le fond, il s'en fiche.
La Mort l'aborde et lui propose une tasse chocolat Chez Angélina,
non loin, au sein du velours et des dorures colchique.
La Mort sait-elle que les univers sont créés par d'inconcevables
Entités en harmonie avec le Néant ? Ces Entités enfantent
les univers, le Néant les annihile quand ils arrivent à maturité.
Les Entités, le Néant laisseront-ils se fondre deux univers en un
et bouleverser l'ordre des choses, établi de toute éternité ?
Cet ordre machinal a-t-il un sens ?
Et René ?
Il arrive que la loi de gravitation universelle élargisse son énoncé,
que deux coeurs s'attirent en raison inversement proportionnelle
au carré de leur distance, quels que soient les univers.
À quel prix ?
|