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Le Nom du vent

Patrick ROTHFUSS

Titre original : The Name of the Wind, 2007
Première parution : New York, U.S.A. : Daw Books, 2007   ISFDB
Cycle : Chronique du tueur de Roi vol. 1 

Traduction de Colette CARRIÈRE
Illustration de Marc SIMONETTI
Illustrations intérieures de Marc SIMONETTI

BRAGELONNE (Paris, France)
Date de parution : 20 novembre 2019
Dépôt légal : novembre 2019
Réédition
Roman, 832 pages, catégorie / prix : 99 €
ISBN : 979-10-281-0978-3
Format : 15,3 x 23,8 cm
Genre : Fantasy

Édition super collector du 10e anniversaire, numérotée et signée par l'auteur.


Quatrième de couverture

J’ai libéré des princesses. J’ai incendié la ville de Trebon. J’ai suivi des pistes au clair de lune que personne n’ose évoquer durant le jour.

J’ai conversé avec des dieux, aimé des femmes et écrit des chansons qui font pleurer les ménestrels.

J’ai été exclu de l’Université à un âge où l’on est encore trop jeune pour y entrer.

J’y étais allé pour apprendre la magie, celle dont on parle dans les histoires.

Je voulais connaître le nom du vent.

Cette édition exceptionnelle est limitée à 1000 exemplaires, numérotés et signés par l’auteur.

Elle inclut un livret d’appendices comprenant des notes de l’auteur sur la création de son œuvre, des informations inédites concernant son univers, son calendrier et ses systèmes monétaires, ainsi qu’une nouvelle carte de l’Empire aturéen éternel et un guide de prononciation.

Critiques des autres éditions ou de la série
Edition BRAGELONNE, (2009)

     Selon son éditeur, Le Nom du vent de Patrick Rothfuss a tout pour devenir un best-seller, voire le roman de l'année. Et, en effet, il part avec certains arguments : dans un village paumé, un aubergiste reçoit un jour la visite du Chroniqueur, qui enchante le monde de ses histoires. Ce dernier identifie dans le tenancier un héros, Kvothe, qui par le passé accomplit multiples exploits avant de se retirer et de retrouver l'anonymat de son auberge. Le Chroniqueur va néanmoins réussir à obtenir de Kvothe qu'il lui narre tous ses exploits, depuis sa tendre enfance jusqu'à ses faits les plus célèbres. Et le héros de s'acquitter, sur trois jours, ce premier tome correspondant au premier d'entre eux. On touche ainsi un énorme défaut de conception du roman : tout ce qui est écrit ici a été raconté sur la durée d'une journée. Or, le livre fait plus de 700 pages ; il est tout bonnement impossible de narrer autant de choses sur ce laps de temps. Même si on devrait pouvoir faire abstraction de ce problème, somme toute secondaire, il n'en demeure pas moins omniprésent puisque Rothfuss abandonne régulièrement la narration de Kvothe pour revenir dans l'auberge pour quelques scénettes censées raviver l'intérêt du lecteur.
     Ce point étant évoqué, venons-en au récit de Kvothe proprement dit : le principal intérêt de celui-ci est qu'il s'agit de la vie d'un héros raconté par lui-même, de telle sorte que le ton oscille entre les caractères naturel des actes incroyables accomplis (Kvothe connaît ses capacités et les assume parfaitement) et aléatoire de ses péripéties (malgré ses talents, il ne maîtrise pas les réactions des autres personnages). Bref, un mélange d'aventures, de suspense, de drôlerie, qui évoque tout à la fois Harry Potter ou Terry Pratchett (pour l'Université de l'Arcanum, mélange entre Poudlard et l'Université Invisible), ainsi que David Eddings pour l'aspect roman d'apprentissage. On est ici en pleine fantasy spectacle, celle qui procure un plaisir de lecture certain, génère des figures hautes en couleur. Mais qui, dans le cas présent, n'empêche pas une vague lassitude de s'installer au bout d'un de quelques centaines de pages. Toute touffue qu'elle soit, la jeunesse de Kvothe ne justifiait sans doute pas 700 pages serrées ; d'autant plus que la scène initiale dans l'auberge évoque de nombreux caractères de Kvothe qui ne seront nullement évoqués ici, et pour cause : ils ont lieu plus tard dans l'existence de celui-ci. D'où une frustration évidente du lecteur. Rothfuss a adopté le format d'une trilogie, alors qu'un (fort) roman aurait mieux convenu.
     Alors, oui, à n'en pas douter, Le Nom du vent sera un best-seller, puisqu'il contient tout ce qu'un roman de fantasy peut apporter à son lecteur en termes d'évasion. Mais, en ces temps d'inflation du nombre de pages, dommage qu'une certaine partie de la littérature – c'est particulièrement vrai pour la fantasy, mais ça l'est aussi pour nombre d'autres genres – ait oublié les vertus de la concision.

Bruno PARA (lui écrire)
Première parution : 6/9/2009
nooSFere

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