« Mon âme fourmillante est faite de vos âmes, Âmes des hommes, âmes confuses des machines, Ronflements de moteurs, pulsations d’usines : Des millions de cœurs battent ma vie éparse. »
Georges-Hector Mai, « La Ville Immortelle », 1910
Georges-Hector Mai, de son véritable nom Roger Dévigne, fondateur de la Société d’Études Atlantéennes, ainsi que de la Société des Amis des fées, fut directeur du Musée de la parole – devenu depuis la Phonothèque nationale.
Selon Maurice Privat, « Roger Dévigne est créateur. Balzac croyait à la prédestination des noms. Celui de ce poète est dionysiaque. »
Il collabora à de nombreuses revues, sous divers noms de plume, et en lança tout autant : « Il est même son propre imprimeur et son propre éditeur, et quand il compose à la main ses poèmes et manie sa presse à bras, le curieux homme reste un poète. »
Poète, chroniqueur et écrivain, à l’origine de la sécession de L’île Saint-Louis, il est surtout connu pour deux récits d’anticipation : « Le Mal-des-Enfants (Récit des Temps Futurs) » et « L’Île Oubliée (Histoire des Temps Futurs) ».
Son œuvre conjecturale est bien plus ancienne que ce que nous pensions : Roger Dévigne a en effet écrit trois « Contes des Temps Futurs », inconnus jusqu’alors, que nous vous proposons de découvrir.
1 - Fabrice MUNDZIK, Les Multiples avatars de Roger Dévigne, pages 3 à 5, préface 2 - Le Frisson des campagnes, pages 6 à 12, nouvelle 3 - Contes des temps futurs, pages 6 à 31, recueil de nouvelles 4 - Le Mal des enfants, pages 13 à 21, nouvelle 5 - La Guerre des poètes, pages 22 à 31, nouvelle 6 - L'Île oubliée, pages 32 à 47, nouvelle