Il y a eu pour moi Poe, quand j'avais douze ans - Stendhal, quand j'en avais quinze - Wagner, quand j'en avais dix-huit - Breton, quand j'en avais vingt-deux. Mes seuls véritables intercesseurs et éveilleurs. Et auparavant, pinçant une à une toutes ces cordes du bec grêle de son épinette avant qu'elles ne résonnent sous le marteau du piano forte, il y a eu Jules Verne. Je le vénère, un peu filialement. Je supporte mal qu'on me dise du mal de lui. Ses défauts, son bâclage m'attendrissent. Je le vois toujours comme un bloc que le temps patine sans l'effriter. C'est mon primitif à moi. Et nul ne me donnera jamais honte de répéter que les Aventures du capitaine Hatteras sont un chef-d'œuvre.
Julien Gracq (Lettrines, I)
3 - (non mentionné), Carte des régions circumpolaires dressée pour le voyage du capitaine J. Hatteras par Jules Verne 1860-1861, pages 162 à 163, carte
Inédit.
4 - Roger BORDERIE, Chronologie (1828-1905), pages 659 à 669, biographie
7 - Théophile GAUTIER, Les voyages imaginaires de M. Jules Verne, pages 687 à 690, article
1 autre édition de ce texte dans nooSFere : - in Les Cahiers de l'Herne n° 25 : Jules Verne (HERNE (Editions de l'), 1974) sous le titre Les Voyages imaginaires de M. Jules Verne Première parution en 1866 (non référencée dans nooSFere).
8 - Souvenir d'enfance et de jeunesse, pages 691 à 698, récit
Inédit.
9 - Roger BORDERIE, Orientation bibliographique, pages 699 à 704, bibliographie