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Madame Putiphar

Pétrus BOREL



Régine DEFORGES (France), coll. La Bibliothèque noire précédent dans la collection
Dépôt légal : 2ème trimestre 1972, Achevé d'imprimer : 15 mai 1972
Première édition
Roman, 480 pages, catégorie / prix : nd
ISBN : néant
Format : 13,9 x 21,6 cm
Genre : Fantastique


Quatrième de couverture

[Texte des rabats de couverture]

Voici la BIBLIOTHEQUE NOIRE... Elle réunira, à l’intention de tous ceux qui, avides d’insolite, se montrent également curieux des formes les plus extrêmes que peut prendre la « terreur en littérature », les ouvrages les plus représentatifs du ROMAN NOIR ancien et moderne. Ce genre connaît en effet aujourd’hui un véritable renouveau, avec la vogue du cinéma d’épouvante (Dracula, Frankenstein). De nombreux écrivains, suivant les traces d’une Ann Radcliffe ou d’un Eugène Sue, s’inspirent visiblement des grands chefs-d’œuvre qui firent frissonner l’Europe romantique. Je leur donnerai leur place. Ils côtoieront, dans une collection de haute tenue, ces maîtres incontestés. Quant aux textes classiques, ils seront accompagnés d’analyses critiques dues aux meilleurs spécialistes. Voici les deux premiers titres : Madame Putiphar (1839) de Petrus Borel, un ouvrage capital et introuvable, et, de Gabrielle Wittkopp, un roman inédit contemporain, Le Nécrophile, que complète une étude fort documentée sur la nécrophilie.

Régine Deforges

De même que, de nos jours, la bande dessinée et le feuilleton font grand usage du fantastique moderne, c’est-à-dire de la science-fiction, le roman noir est le refuge privilégié du fantastique romantique. Madame Putiphar, ce chef-d’œuvre depuis longtemps introuvable, que Petrus Borel publia en 1839 et que Baudelaire admirait fort, ne fait pas exception à la règle. Tous les thèmes de la terreur s’y trouvent comme rassemblés en faisceau, avec un art extraordinairement efficace de la mise en scène. Cela n’a rien d’étonnant : c’est en effet chez Sade que Borel a puisé sa véritable inspiration. Sade lui a révélé sa propre violence.
Borel a d’ailleurs campé le marquis lui-même, en tant que personnage, dans le présent livre, et il a prêté une partie de la biographie de l’auteur de La Philosophie dans le boudoir à son héros.
Notre édition est enrichie d’une étude de Béatrice Didier, étude qui présente un caractère tout à la fois historique et critique. L’auteur y montre, avec pièces à l’appui, comment Borel s’apparente étroitement à Sade par la création d’un “univers de l’incarcération ”. Nous avons tenu, d’autre part, à reproduire en annexe un texte de Jules Claretie, daté de 1877. Ces pages permettront au lecteur de mieux mesurer l’importance d’une littérature, florissante au siècle dernier, que Charles Nodier qualifiait de “frénétique".

Sommaire
Afficher les différentes éditions des textes
1 - Béatrice DIDIER, "Madame Putiphar" roman sadien ?, pages VII à XX, essai
2 - Jules CLARETIE, Préface, pages XXI à XXX, préface
3 - Jean-Luc STEINMETZ, Les Malheurs du récit, pages 379 à 441, essai
4 - (non mentionné), Bibliographie, pages 443 à 443, bibliographie
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