Bleue, créature de douceur et d'harmonie, coule des jours heureux auprès de ses enfants et de son Golem, dans une bulle de bonheur toute simple…

Bonheur, vraiment ? Voire. Car le monde ubuesque qui les entoure n'est pas tendre, et il ne va pas tarder à le réduire à néant et à séparer les inséparables. Mais il suffit parfois d'un grain de sable pour que les machines les plus sophistiquées et les plus perverses se détraquent... en l'occurrence deux Etrangers venus de nulle part, portés par les rêves de Bleue.

Fable burlesque et poétique, iconoclaste et sombre, charge féroce contre la bêtise et le despotisme, ce roman est avant tout une histoire d'amour et de tendresse, hommage appuyé à Boris Vian bien sûr, mais aussi à Jarry, Queneau, Pérec, Tardieu, Borges et tous ces inlassables créateurs de langage qui sont si précieux... sans oublier Stefan Wul, poète et pionnier mythique de la science-fiction française, qui en rédigea la préface.