Mexique, aujourd’hui.
Dans la capitale où se côtoient abondance et misère, Eusébio gagne sa vie sur le ring après avoir enfilé le masque de son défunt père. Dans le monde de la lucha libre, il est connu comme El Hijo del Hierofante.
Mais les caprices du destin le mènent un jour à mettre le masque non pas pour affronter un adversaire lors d’un combat dûment chorégraphié, mais un cartel de drogue armé de vrais pistolets.
Là, c’est plus du chiqué !
Et lorsque se mêlent à ce péril déjà trop grand pour un modeste catcheur d’anciens dieux aztèques, des vampires, un crocodile-garou et surtout Rabia Negra, le meurtrier de son père et sa némésis sur le ring, Eusébio doit mener une double vie. Désormais luchador et justicier, il protège les démunis de tous les dangers, humains ou non.

Après le très remarqué Lazaret 44, Julien Caldironi délaisse les immensités huileuses de l’espace pour plonger dans l’étouffante mais non moins poisseuse ville de Mexico.

Versé dans autant de genres qu’il existe de prises de catch, Julien Caldironi plonge ici en pleine fantasy urbaine mexicaine, dans un vibrant hommage au cinéma bis et aux icônes populaires. Personne ne peut prouver qu’à la tombée de la nuit, il n’enfile pas de masque pour imiter El Santo, Blue Demon ou Mil Máscaras, ces lutteurs et acteurs dont il est si friand.