Le VISAGE VERT
(Cadillon, France) Date de parution : 15 janvier 2025 Achevé d'imprimer : octobre 2024 Première édition Ouvrage universitaire, 310 pages, catégorie / prix : 25 € ISBN : 978-2-918061-63-2 Format : 15,5 x 24,0 cm✅ Genre : Science-Fiction
Quatrième de couverture
Si, dans l’espace, personne ne nous entend crier, selon la célèbre accroche du film Alien réalisé par Ridley Scott en 1979, les films de science-fiction sont loin d’être silencieux. Le présent volume se propose ainsi d’explorer la création musicale et sonore dans les productions audiovisuelles de science-fiction — films, séries télévisées, jeux vidéo — selon un vaste empan chronologique. Des spécialistes de différentes disciplines (musicologues, chercheurs en cinéma, praticiens du cinéma et compositeurs) y exposent leurs réflexions autour d’une thématique majeure du genre : la solitude et l’errance de l’être humain confronté à des forces supérieures, qu’il s’agisse d’entités organiques (Alien), de machines (Le Monde tremblera, Mortal Engines), de machinations gouvernementales (Fahrenheit 451, Snowpiercer), ou des profondeurs du cosmos et de l’inconscient (Ad Astra).
Dans la première partie du livre, Jason Julliot, Chloé Huvet, Antoine Santamaria et Jérôme Rossi dégagent plusieurs jalons saillants de bandes-son de films mettant l’homme face à une altérité incarnée par des mutants (X-Men), les dérives sociétales (A.I. Intelligence Artificielle) ou encore l’ultra-performance technologique (Matrix). Dans la deuxième partie du volume, entre odyssées poétiques et contrées sciences-fictionnelles effrayantes, Jérémy Michot, Cécile Carayol et Louis Daubresse sondent les introspections minimalistes angoissées (Gattaca, Under the Skin), les errances musico-sonores (Stargate Universe) ou encore le son du silence et de l’infini (Solaris, High Life). Enfin, dans la dernière partie de l’ouvrage fondée sur un futur anxiogène, entre oppression et révolte, Martin Barnier, Gilles Menegaldo, Esther Jacopin et Justine Dewerpe nous emportent vers des mondes post-apocalyptiques (Mad Max, Les Derniers Survivants, Metroid) et dystopiques (THX 1138, Soleil vert).
1 - Cécile CARAYOL & Chloé HUVET, Introduction, pages 11 à 17, introduction 2 - Jason JULLIOT, De l'humanité annihilée à l'annihilation de l'humanité : identités musico-sonores de Magneto dans la saga X-Men (2000-2019), pages 21 à 47, article universitaire 3 - Chloé HUVET, A la recherche de la Fée bleue. Méandres musicaux et trajectoires de l'enfant-robot Davis dans A.I. Intelligence Artificielle de Steven Spielberg (2001), pages 49 à 77, article universitaire 4 - Antoine SANTAMARIA, De la gnose à la Matrice : la passerelle psychédélique, pages 79 à 105, article universitaire 5 - Jérôme ROSSI, Marqueurs musicaux du cinéma français de science-fiction (1931-1964), pages 107 à 141, article universitaire 6 - Jérémy MICHOT, Stratégies compositionnelles et esthétique de l'errance dans Stargate Universe, pages 145 à 163, article universitaire 7 - Cécile CARAYOL, Vers une quatrième dimension musicale de la SF : lyrisme et minimalisme pour une introspection angoissée, pages 165 à 189, article universitaire 8 - Louis DAUBRESSE, Le Son de l'infini : du (non-)usage du silence cinématographique en milieu cosmique, pages 191 à 213, article universitaire 9 - Martin BARNIER, Le Son de la mort dans les films post-apocalyptiques, pages 217 à 246, article universitaire 10 - Gilles MÉNÉGALDO, Voix, effets sonores et musiques dans le cinéma dystopique des années 70 : aliénation et quête identitaire. Le cas de THX1138, pages 247 à 264, article universitaire 11 - Esther JACOPIN, L'Angoisse du joueur à l'apporche du metroid. Étude sonore des jeux vidéo Metroid Prime, pages 265 à 285, article universitaire 12 - Justine DEWERPE, La Musique diégétique dans le cinéma de science-fiction dystopique : un vecteur émotionnel, politique et social, pages 287 à 305, article universitaire