Au cœur de la plus grande Zone d'Insécurité de l'Empire, dans la Forêt primordiale, s'étalent, à l'infini, les eaux torpides de l'Etang Vert. Là, vivent les Clans les plus sauvages et les plus bizarres, survivants de la Grande Destruction, et dans ses profondeurs, des bêtes monstrueuses...

     La Grande Forêt est une zone d'insécurité aussi immense qu'inquiétante. De nombreux clans l'habitent qui n'ont pas la réputation de faire bon accueil aux étrangers. Notamment, ceux de l'Etang Vert : les Hurleurs, maîtres du marais à la physionomie de poisson blême, les Ourakos, mangeurs de chair humaine patentés du coin, et les Ichtos, individus saints mais pas sains d'esprit, guidés vers la lumière par leur bon pape Pie XXVIII.

     Arthyr, une jeune Matriarche en rupture de ban avec la Grande Organisation Universelle qui règne partout, excepté sur la Grande Forêt, va mettre le pied dans cette fourmillière où grouillent les dégénérés du monde. Elle ne se fera pas mordre. Oh non ! Ce sera beaucoup plus agréable...

     Les Clans de l'Etang Vert est un roman aventureux et érotique, mené tambour battant ; avec une entrée en matière rapide et une suite un peu plus lente.

     Certains détails de l'histoire tendraient à prouver que les femmes n'ont pas besoin des hommes pour jouir et pour se donner du plaisir. Elles se débrouillent très bien seules ou entre elles. Bien sûr, on est tenté d'avouer que monsieur Adam Saint-Eros en rajoute un peu. Ça devient presque lourd car tout à fait répétitif. Ça n'en demeure pas moins très gentil et très naïf, ces scènes d'amour n'étant pas voyeurisées par les lunettes de la perversion.

     Pour terminer, une anecdote typographique : l'un des personnages mineurs du roman change trois fois de nom en trois pages. P. 134, c'est Koura. P. 135, ça devient Kira. P. 136, ça se transforme en Kiro.

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