Quatrième de couverture
Les événements relatés dans le présent ouvrage se sont produits à l'époque où la guerre de l'Energie n'en finissait pas d'agoniser à l'abri d'un armistice vieux d'une dizaine de lustres.
Deux cent treize morts dans Copratès. Cinq autour de Tsiolkowsky. C'est bien peu dans un conflit dont les trois jours de phase active se soldèrent par un milliard de victimes.
Et cependant, tous les analystes sont d'accord pour faire remonter les prémices de la sécession martienne à la rencontre entre Yelle de Parago et Simon White. En revanche, aucun ne mentionne l'influence déterminante de l'esprit de Chang Dao, la belle de Ts'inghai. Pourtant... Mais jugez par vous-même...
Critiques
Un Le May est toujours un événement, et ce dernier ne fait pas exception à la règle. Regrettons simplement qu'ils ne sortent plus qu'au compte-gouttes. Sur Terre il y a les Ricains et les Russes, enfin la Coalition et l'Union, en pleine guerre froide après une guerre chaude qui n'a pas duré longtemps — suffisamment toutefois pour faire un maximum de dégâts. Tandis que sur la planète rouge il n'y a que des hommes unis contre les effrayantes conditions de vie. Un tampon de plusieurs millions de kilomètres où ne règne que le vide entre la politique et la pratique. Mais les décisions ne sont pas prises sur Mars, et les tensions renaissent lorsqu'il se produit un accident nucléaire dans une des deux colonies. Acte de guerre ou simple accident tragique ? Le roman tout entier est un plaidoyer de Le May pour l'amitié entre les peuples. Curieusement, l'humour en serait absent s'il n'y avait ce prologue qui présente le contexte sociopolitique et qui est attribué à un certain « Luc de la Derche Bottom ». Petite citation : « A l'UNO la 2294e réunion plénière vient de se terminer sur le demi-échec de la motion Peter Lawson. Ce qui correspond évidemment au demi-succès de la motion Smirnof, si l'on se place dans le camp des Coalisés ». Sous des airs moralisateurs pointe le regard de Le May, et c'est pas dommage. Jean-Pierre VERNAY Première parution : 1/9/1981 dans Fiction 321 Mise en ligne le : 13/5/2007
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