• Plus de guerres, plus de revendications, plus de travail nécessaire. N'est-ce pas le bonheur absolu que connaît la terre en l'an 2113 ?
• La plupart des hommes le croient, qui laissent à des robots perfectionnés, les androïdes, toutes les activités pénibles, y compris celle du gouvernement.
• Mais un homme d'aujourd'hui, se réveillant dans ce monde-là, après cent cinquante ans de « vie-suspendue » pourra-t-il s'y adapter, même aidé par son robot personnel, d'aspect si délicieusement féminin, qui, à son côté, apprend à aimer ?
• Dans un dernier sursaut, l'humanité se révolte contre la civilisation de la machine et triomphe d'elle en un combat hallucinant, évoqué de la façon la plus originale.
Critique tirée de la rubrique « Diagonales » signée par Alain Dorémieux
Réédition d'un roman paru en 1959 dans la collection « Présence du Futur » chez Denoël, Cooper est un auteur anglais dont on a pu lire dernièrement un roman récent, Le jour des fous, publié par Marabout en 1971. Nous sommes ici en pleine science-fiction britannique, sérieuse, fouillée, pas très palpitante, avec un thème en or à la clé : l'homme esclave des robots. Un ouvrage distingué, mais une exhumation qui ne s'imposait peut-être pas.