FLEUVE NOIR / FLEUVE Éditions
(Paris, France), coll. Anticipation n° 748 Dépôt légal : 4ème trimestre 1976, Achevé d'imprimer : 15 juillet 1976 Première édition Roman, 224 pages, catégorie / prix : nd ISBN : 2-265-00153-8 Format : 10,9 x 17,7 cm✅ Genre : Science-Fiction
Quatrième de couverture
Un oiseau ciselé en osmium pur, apporté par une mystérieuse et très belle esclave, représente le fruit d'une technologie inconnue que Sandra, la patronne du Kraft Holding Trust Ltd, veut acquérir à n'importe quel prix. C'est le début de l'aventure menée par ses trois agents : le Terrien Jorge, le géant sirien Wolan et la féline centaurienne Ava, en compagnie de leur fidèle ordinateur Théodore, aventure qui va les entraîner bien au-delà de la Galaxie et au long de millions de parsecs. Leur destin se lie à celui d'une civilisation d'Andromède, une race presque exclusivement féminine, sur le point de succomber à la pollution de sa planète. Le problème est de sauver les survivantes en les ramenant sur un monde habitable, mais la traversée de l'océan intergalactique a modifié les équations temporelles ; il ne s'agit plus seulement de franchir des années-lumière mais aussi des siècles : la route du retour n'existe plus...
Critiques
Quand ledit S.O.S. est apporté par une extra-terrestre parfaitement humaine, et même fort jolie, qui se veut « votre humble et obéissante servante »... littéralement ; quand en échange de l'aide demandée est proposé le secret du travail de l'osmium, métal plus dense que le platine et bien plus résistant que l'acier ; quand enfin la race qui se meurt comporte 7 fois plus de femmes que d'hommes, et tout à fait émancipées, des Serves à la Reine : comment un Persée ne se lèverait-il pas dans une « société libérale » qui a continué à « avancer »... dans la technocratie et la phallocratie ? Andromède n'est certes pas la porte à côté ; mais les voyages seront obligeamment facilités par deux grands courants temporels inverses, à l'échelle de la métagalaxie et de l'univers (malheureusement, le paradoxe temporel est gâché à la dernière page par une négation intempestive ; il faut lire, j'imagine : « nous y étions encore »). Malgré cet ambitieux survol des siècles et des parsecs, le jargon reste bien notre cher hexagonal : « la sécurisante ambiance », « l'impact de la vision », « le stress » (moi, il me rend amok !), « un univers drastiquement étranger » (seule et unique définition de « drastique » dans le Petit Robert : « se dit des purgatifs énergiques »). Bref, un bouquin pas... drastique,mais dont l'impactreste limité.