Ca se passe dans l'Université Centrale Périphérique Expérimentale
autour d'une formidable machine à baiser
et CA MARCHE !
Critiques
Soi-disant traduit de l'américain par une certaine Emma Mismano (dans la culotte de qui ?), « A sea of thigs » (qui, de même que Crève l'écrande Malzberg, est repris des éphémères éditions de La Concorde qui l'avait publié en 1971 sous le titre de Copurotor),sent à vingt kilomètres la bonne vieille gauloiserie à la française où Mai 68 sert de prétexte et de moteur : ça se passe sur un campus libéral (l'UNICPET, et on s'amuse et on rigole !) où est expérimentée une machine à bite (le Copurotor), tandis qu'un professeur humaniste qui en a une de 33 cm, mais n'arrive jamais à décharger voit ses problèmes résolus par et dans le con d'Halluce Pantelande. C'est aussi vulgaire que ça, style Canard Enchaîné si on veut, et les clins d'œil sur les noms des personnages (Arthur Zbang, le doyen Beaujaune, Réglis Debroc, Béa Kristévéra, etc.) s'intègrent bien dans l'entreprise. Certains pourront trouver la chose rigolote, d'autres sinistre, lassante, et incurablement réactionnaire. Décidément, il y a un sérieux travail à faire sur le roman de cul pour lui donner visage humain.