Le titreur fou a encore frappé :
On a planet alien, qu'on pourrait traduire (merci Barlow) littéralement par Sur une planète, étranger ou, de manière plus imagée mais toujours juste (bravo Andrevon !) par Qu'est-ce qu'on est venu foutre ici ?, est devenu ce que vous avez lu cinq lignes plus haut. Le Couvreur fou (Alain Le Saux ?) a frappé itou : enveloppant un roman plutôt chaste, nous sont offerts (et on ne s'en plaint pas !) deux glandes mammaires au moins aussi vastes que celles, célèbres, qui en avaient déjà ému plus d'un en avant-scène justifiée à
Crève l'écran ! Faut-il poursuivre à cette occasion le débat sur l'honnêteté de la méthode ? Est-il, ce débat, purement académique ou d'une importance révolutionnaire ? Le courrier des lecteurs, s'il y en a (des lecteurs) et s'ils ont envie d'écrire, devrait à ce sujet nous donner le point de vue du consommateur... Quant à l'œuvre proprement dite, si on a mis si longtemps pour y arriver, c'est qu'elle n'est guère passionnante :
On a planet alien, qui brode sur les aléas des contacts entre un équipage terrien et les natifs humanoïdes d'une planète étrangère, va dans le même sens que (et pourrait même faire suite à )
L'univers est à nous — mais sans la verve et l'invention de ce précédent ouvrage. Malzberg réussit le tour de force d'être ennuyeux sur 150 pages, et sa moralité est encore plus floue et/ou ambiguë que d'habitude. En plus de tout le mal qu'on lui veut, il va peut-être falloir aussi reprocher à « Contre-coup » le choix de ses livres. A moins que le Platt et le Vonnegut annoncés...