Quatrième de couverture
Princesse et sorcière, sous le soleil violet, Rowena est désormais prête à conquérir le trône de Fuinör !
Critiques
Il ne fait plus guère de doute que la SF ne convenait pas à la plume de Michel Pagel : il aura prouvé avec ses Flammes de la nuit (dont c'est là le troisième et avant-dernier épisode) que, loin d'être un auteur mineur de plus, il était doté d'un sérieux talent. Et que ce soit dans la fantasy, genre boudé d'une certaine « intelligentsia SF », qu'il s'est révélé, n'en est que plus intéressant. Il faut rappeler un peu la base de l'étrange monde de Fuinör : toute les décennies le soleil change de couleur, sous l'influence de l'enchanteur (sorte de Merlin inquiétant) qui va pour se faire se poster au centre du monde, un lac. C'est ce même enchanteur qui a glissé un grain de sable dans la mécanique aussi paisible qu'effroyable de Fuinör, en la personne de Rowena, première femme à avoir droit à l'intelligence ! Et les anomalies fleurissent donc peu à peu, dérangeant l'ordre établi le plus rigide qui soit. C'est cette fois à travers un Cavalier Doré des plus curieux (le Fou du précédent volume) que le monde de Fuinör poursuit sa dégradation, alors qu'au château de Rowena les intrigues se tissent toujours plus serrées... Plus Les flammes de la nuit (qu'il faut considérer comme un seul gros roman coupé en quatre pour les commodités de la publication au Fleuve) avancent, plus les voiles tombent, et plus les mystères s'épaississent : car enfin, quel est le but de l'enchanteur dans tout ça ? Et celui des autres immortels ? Qui, au bout du compte, manipule les acteurs de ce gigantesque théâtre ? Pourvu que le Fleuve-Noir Anticipation ne nous fasse pas trop attendre le quatrième volume. André-François RUAUD (lui écrire) (site web) Première parution : 1/3/1987 dans Fiction 384 Mise en ligne le : 29/1/2003
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