Sur Wolf 359, les Terriens colonisent une planète hostile, s'enfonçant toujours plus avant dans tes profondeurs du sous-sol, à la recherche de vastes cavernes permettant de suppléer aux dômes de la surface.
Soudain une flotte spatiale les assaille, et les fusées nucléaires éclatent vainement dans l'espace. C'est que la flotte n'est qu'un fantôme, une hallucination créé par un ennemi qui préfère s'en prendre aux cerveaux plutôt qu'aux machines.
Cet ennemi : les Gilks, écarlates comme des démons, sera combattu avec l'aide des aborigènes : les Liurs, radieux hommes-anges, blancs et pacifiques. Les Gilks seront vaincus par leurs propres armes : un gaz toxique qui les poussera à s'entre-massacrer jusqu'au dernier.
Pierre Barbet fait encore la part trop large aux dialogues, mais dans l'ensemble il a réussi son space-opera, moins manichéen qu'il y paraît à première vue. Ne serait-ce que du fait qu'il a doté ses personnages humains de scrupules et d'impératifs moraux qui font généralement défaut à leurs épigones d'outre-Atlantique.