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La Cité sans mémoire

Raymond CLARINARD


Illustration de WILLIS

FLEUVE NOIR / FLEUVE Éditions (Paris, France), coll. SF n° 35
Dépôt légal : mars 1998, Achevé d'imprimer : février 1998
Première édition
Roman, 320 pages, catégorie / prix : 39 FF
ISBN : 2-265-06439-4
Format : 11,0 x 17,8 cm
Genre : Science-Fiction

Sous-collection Space.



Quatrième de couverture
Raymond Clarinard, 36 ans, est rédacteur-traducteur à l'hebdomadaire Courrier International. Après L'ombre de Mars (Space n°2), dont il était co-auteur, il revient seul dans La cité sans mémoire avec l'aventure d'un destroyer en proie à une ville-vampire. Du vrai space-opera.
 
     C'était une ville mais personne à bord n'en avait vu de pareille. Une structure artificielle à la dérive qui n'avait jamais été répertoriée depuis que les humanités alphéenne, proximienne et solaire écumaient l'espace. Une cité apparemment morte.
Le destin les guettait au fond de ces artères ténébreuses et ils filaient droit dessus.
Critiques
     Un an après L'ombre de Mars, Raymond Clarinard revient, cette fois en solo, avec un nouveau space opera de meilleure facture que le précédent. On se souvient que L'ombre de Mars était un roman perclus d'incohérences qui commençait comme une fiction martienne moderne à la K. S. Robinson et trouvait sa conclusion à la manière de Leigh Brackett. Avec La cité sans mémoire, Clarinard ne réitère au moins pas ce travers. Il pose une bonne fois son univers, un cadre stellaire dominé par l'Empire Martien et y intègre tous les éléments ; on ne régresse plus dans l'histoire du genre au fil des pages.
     La planète Monkcheh est assiégée par l'Empire Martien à qui elle donne du fil à retordre, aussi, bien des gens nourrissant quelques acrimonies envers l'Empire s'apprêtent à forcer le blocus. Ainsi le cargo proximien Tam Habulla ramène-t-il chez lui le seigneur de la guerre de Monkcheh, Omi-Yama, après une infructueuse tournée diplomatique. Par malheur, le briseur de blocus terrien T. S. Keiretsu est en retard à son rendez-vous avec le destroyer pirate Osiris. Celui-ci décide d'arraisonner le Tam Habulla qui s'écrase dans une gigantesque cité dérivant dans le cosmos. L'Osiris est également piégé par la cité. Un commando envoyé pour s'emparer de la cargaison du cargo disparaît dans la ville déserte... Quel horrible secret renferment les murs de ce monde mort ? Voilà ce que l'auteur nous invite à découvrir...
     Les péripéties s'accumulent sans que toutes les questions posées soient résolues. La psychologie est plutôt sommaire, l'action prime. L'empreinte de Leigh Brackett ou de la C. L. Moore période Northwest Smith marque encore ce deuxième roman. Malheureusement, toute poésie fait cruellement défaut. La cité sans mémoire voit son écriture rester désespérément fade, froide, stérile et pâle, dénuée de toute saveur. Cette écriture se veut peut-être le reflet de la vacuité de la cité et des êtres qui la hantent, mais il en résulte une édulcoration certaine du sense of wonder qui ne laisse au lecteur que l'action pour s'accrocher. Au final un second roman qui, bien que plus cohérent que son prédécesseur, restera anecdotique.

Jean-Pierre LION
Première parution : 1/7/1998 dans Bifrost 9
Mise en ligne le : 1/4/2002

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