Quatrième de couverture
Un navire qui erre sur les océans...
Un équipage et son capitaine. Des hommes glacés, dont le cœur ne bat plus. Et qui vivent, cependant... Quelle malédiction pèse sur ces malheureux ? Ygor, entrainé à bord sans l'avoir souhaité, déchiffrera-t-il cette énigme ? Qui l'y aidera ? Peut-être les cinq beautés mystérieusement captives dans la cabine interdite du capitaine...
Critiques
Un homme glacé, aux pouvoirs surnaturels. Un bateau glacé qui évite les vivants. Des matelots glacés qui ne boivent ni ne mangent. Cinq femmes-reflets givrées dans autant de miroirs... Au milieu de cette froideur est plongé le personnage-témoin, Ygor, qui sent poindre l'énigme et en a peur. Il va être confronté à une terrible malédiction qu'il verra s'accomplir puis se délier dans la plus parfaite impuissance. La Croix de Flamme est une sorte de récit mythologique très linéaire, très sage, finalement peu imaginé et qui manque d'ampleur. C'est écrit correctement, en dépit d'un manque de rigueur qui cause parfois l'incompréhension du lecteur (page 107 : on ne sait pas trop si l'homme ficelé au mât est fouetté de dos ou de face, ce qui est gênant car il ne peut l'être des deux côtés à la fois ; ça choque, ça interrompt la lecture bien que ce soit un détail.), ça se laisse lire comme on boirait du petit lait, sans y penser, machinalement. Un peu dommage. La fin est précipitée comme si Limat avait envisagé d'écrire une suite à son roman et s'était rétracté au dernier moment. Je le répète, c'est dommage. Il y avait là matière à produire plus de consistance. Éric SANVOISIN Première parution : 1/11/1987 dans Fiction 391 Mise en ligne le : 7/4/2003
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