Il était une fois dans l'espace
Jacques HOVEN
Première parution : Paris, France : Fleuve Noir, Anticipation n° 548, 1er trimestre 1973
Illustration de Gaston de SAINTE-CROIX
FLEUVE NOIR / FLEUVE Éditions
(Paris, France), coll. Anticipation n° 548
Dépôt légal : 1er trimestre 1973 Première édition Roman, 240 pages, catégorie / prix : nd ISBN : néant Format : 11,0 x 17,5 cm Genre : Science-Fiction
Quatrième de couverture
Rencontrer des êtres intelligents dans l'espace !
Ce vieux rêve allait-il rester à jamais enfoui dans la grisaille d'une terre surpeuplée et résignée à sa solitude ?
Quand une batterie de robot-sondes repéra un étrange système solaire englouti dans un lointain repli du continuum...
Alors commence, pour l'équipage de l'Athos, une grande et tragique aventure aux confins de la Voie Lactée. Une aventure qui aboutira à la découverte d'une planète qui ressemblerait à la Terre et ses habitants à des hommes, si...
Critiques
Jacques Hoven avait publié voici environ un an son premier Anticipation : Adieu Céred, qui m'avait paru excellent. C'est une assez nette déception, il faut bien le dire, que ce Il était une fois dans l'espace, dont le titre léonien ne masque qu'un très traditionnel space-opera : une expédition intergalactique terrienne fonce vers l'infini, pour explorer un système solaire de même composition que le nôtre repéré dans un repli de l'espace-temps par des sondes-robots. Ce système se révèle être (à la fin du livre) un double du système terrien décalé dans le temps... Entre les cinquante et ennuyeuses premières pages très technologiques et cette révélation finale qui ne nous touche guère, prennent place deux épisodes qui font fonction de deux longues nouvelles assez lâchement reliées : la rencontre avec un monde à deux dimensions, qui explose, et un conflit, sur cette planète qui se trouve être une terre du futur ou du passé, on ne le sait au juste, avec une abhumanité de cloportes moyenâgeux usant comme montures d'humanoïdes sans intelligence ; ce dernier épisode, aux relents d'heroic-fantasy, passe assez bien la rampe et fait oublier ce que le reste pouvait avoir d'aride. Hoven tombe dans le piège de l'opposition astronautes-savants, et nous sommes sur ce terrain loin de Lem ; mais il sait écrire, et son ouvrage est bien découpé. Ceci rachète plus ou moins cela : mais Adieu Cered promettait infiniment mieux de la part d'un auteur dont il faut attendre le troisième ouvrage avant de se prononcer définitivement sur le talent réel. Denis PHILIPPE Première parution : 1/7/1973 dans Fiction 235 Mise en ligne le : 1/10/2017
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