Je portai le premier coup avec une telle force que le cyborg fut à demi décapité.

     Mais son acolyte ne me laissa aucune chance : un coup de talon dans le plexus, un coup de pointe sous le menton, je me retrouvai sur le dos, le souffle court, le regard voilé...

     Daniel Ivols, l'ex-tueur d'Elmendorf, sabote la mission qu'on lui avait confiée, assassiner un Raff, et tente de se perdre dans la nature. Malheureusement pour lui, les Chiens le retrouvent. Puis, heureusement pour lui, le Raff qu'il devait occire intervient en sa faveur, lui sauve la vie et lui offre des révélations qui le feront dégringoler de haut...

     Ma sèche critique du premier morceau de cet ensemble nommé Les tueurs d'Elmendorf ne va pas s'arrêter là. Les deux romans sont à mettre dans le même panier. En l'occurrence, s'il n'y en avait eu qu'un, les dégâts auraient été moindres. D'ailleurs, à l'origine, peut-être n'y en avait-il qu'un ?

     Il y a cent pages de trop dans cette oeuvre. Les bavardages légers et longuets qui émaillent cette seconde partie illustrent ce trop plein. Si on ajoute à cela une écriture relâchée, on comprend pourquoi la lecture passe mal et ennuie.

     C'est regrettable. Il y avait matière à faire un travail honnête, un roman honorable.

     Je ne suis pas très tendre avec Guy Charmasson. J'attends qu'il relève le défi...