Quatrième de couverture
Jimmy Guieu est l'un des maîtres de la Science-Fiction européenne. Pionnier de l'Ufologie (étude des OVNI), parapsychologue, spécialiste de l'ésotérisme et des sociétés secrètes, il a déjà écrit près de 80 livres traduits en de nombreux pays. Devenus introuvables, ces romans sont enfin réédités dans la collection SF « Jimmy Guieu ».
Les Terriens ont enfin réalisé ce vieux rêve des Etats-Unis du Monde. Hélas, c'est trop tard ! Les effets cumulatifs de la radioactivité ambiante ont déjà condamné l'espèce humaine.
Un petit groupe d'hommes et de femmes va tenter d'échapper à la mort. Il faut à tout prix qu'ils gagnent une zone provisoirement épargnée. Mais ce sera peut-être un abri illusoire, qui sera à son tour contaminé...
Les fuyards, qui luttent avec acharnement pour survivre, auront-ils raison de croire à un miracle ?
Critiques
« Remanié par l'auteur, ce roman est la vivante adaptation de l'ouvrage paru sous le même titre, en 1957, dans la collection « Anticipation » du Fleuve Noir. » Ainsi est-il dit, comme pour les trente-trois Guieu qui ont précédé celui-ci chez Plon. (Mais quelle adaptation ? Un coup d'œil — rapide — aux deux éditions n'a pas permis de déceler grand chose...). Le plus intéressant est là : « L'homme a commis la folle de libérer ce monstre redoutable qu'est l'énergie atomique. Sans qu'il y ait eu guerre, ses explosions expérimentales (...) voire ses travaux nucléaires industriels, l'ont conduit lentement mais sûrement vers le gouffre dans lequel il va se voir précipité. » Qui aurait cru ça de Guieu ? Bernard Blanc enfoncé, vingt ans avant ! (Ces deux phrases résument le bouquin, où quelques milliers d'hommes et de femmes sont sauvés de la mort radio-active en gagnant une « arche » cachée au fond de la jungle amazonienne). Autre notation intéressante : la mort « pacifique » de la Terre par irradiation massive avait déjà été mise en scène deux ans auparavant par Jean-Gaston Vandel, dans Départ pour l'avenir (réédité récemment en « Lendemain Retrouvés » n° 96), mais l'arche était ici spatiale. Deux grands auteurs fluviaux ont donc traité, avec avance, un problème écolo toujours actuel. Mais le Guieu ne possède qu'une intrigue inexistante, ses personnages (couples en formation) sortent tout droit d'un roman rose, et ce qu'il dit des Indiens amazoniens (« sauvages sanguinaires ») lui fait perdre tout le bénéfice de sa position antinucléaire. Vive Vandel ! Jean-Pierre ANDREVON (lui écrire) (site web) Première parution : 1/3/1984 dans Fiction 349 Mise en ligne le : 1/11/2005
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