Le Cataclysme a laissé le monde dans un état effroyable, couvert de morts et de ruines, ravagé par les radiations et les épidémies. Les survivants sont tous, ou presque, blessés, malades, épuisés nerveusement et psychiquement, ne pensant qu'à une chose : survivre.
Et qui sont les seuls capables de les aider à survivre ? Les médecins, ceux qui savent panser les plaies, soigner les maladies, adoucir les angoisses, aider à mourir, les uniques sauveurs de l'espèce.
Petit à petit, les hommes veulent que les médecins les prennent totalement en charge, corps et âme, cœur et sexe. Et c'est ainsi que la société se trouve intégralement médicalisée et le pouvoir aux mains de l'Ordre des Médecins, l'Ordre établi...
Critiques
Et enfin L'Ordre établi, le pavé dans la mare pour ceux qui pensent encore que le Fleuve, « c'est rien que des pourris de droite ». Le dos de couverture résumant parfaitement le propos du roman, pourquoi s'en priver : 'Le Cataclysme a laissé le monde dans un état effroyable, couvert de morts et de ruines, ravagé par les radiations et les épidémies. Les survivants sont tous, ou presque, blessés, malades, épuisés nerveusement et psychiquement/ne pensant qu'à une chose : survivre. Et qui sont les seuls capables de les aider à survivre ? Les médecins (...) Petit à petit, les hommes veulent que les médecins les prennent totalement en charge, corps et âme, cœur et sexe... » Avec violence et efficacité, Christopher Stork (Alias Marc Avril, auteur de romans d'espionnage au Fleuve) s'attaque au puissant Ordre des Médecins qui tente d'instaurer une société intégralement médicalisée, dénonce la mainmise sur l'individu par l'Etat Médical et ses puissants laboratoires et hurle « Prends-garde à la Médecine », lorsque celle-ci est aux mains des médecins-prophètes, médecins-prêtres ou médecins-sorciers. Un roman important (même si, là encore, la fin happy-endeuse boitille). Christopher Stork, un nom à retenir.