Morbhor IV : une planète de bagnards et de condamnés à mort. Le mode d'exécution capitale ? La foire aux attractions mortelles.

Que se passe-t-il à l'intérieur du château noir des Blackbart, cette famille de tyrans sadiques et schizophréniques ?

C'est ce qu'essaiera de savoir Ned Lucas, un agent des Services Secrets Européens.

     Ned est un agent secret de premier ordre. Son intuition ne l'a jamais trompé jusque-là. Mais voilà que son boss, Hubert Humboldt, lui confie une mission particulièrement périlleuse : se rendre sur Morbhor IV, la planète des bagnards et des condamnés à mort où la vie est courte et où règne en maître un étrange despote débile, et ramener une arme abominable arme capable de détruire un monde en une poignée de secondes.

     Bien sûr, Ned surmontera toutes les embûches jusqu'au triomphe final. Entre-temps, il aura rencontré et vaincu les onze bonzes de bronze, super-ordinateurs qui jouent entre eux pour passer le temps et finissent par confondre fiction et réalité...

     Quelques trouvailles, un soupçon de pastiche bien sûr, mais un style lourd et maladroit. Pour un débutant, c'est pas si mal. L'intrigue n'est guère profonde mais ne lasse point trop le lecteur. Je regrette que les bribes d'originalité se dessinant dans ce roman ne soient pas accompagnées par un scénario plus solide et coloré. Ce livre manque indubitablement de travail. Par exemple, l'idée des onze bonzes de bronze est utilisée superficiellement. Elle demeure un détail, une péripétie qui n'a pas fructifié. Le parallèle entre le jeu des bonzes et la réalité vécue par Ned aurait pu déboucher sur un dénouement plus délirant que celui, modeste et plat, imaginé par Max Anthony.

     L'humour appartient à la panoplie de l'auteur ; c'est un bon point à mettre à son profit.

     Un auteur à suivre et à revoir dans quelque temps...