Quatrième de couverture
Atteindre une planète nouvelle, y découvrir une race évoluée au stade technologique, y être accueilli avec enthousiasme puis, à peine débarqué, en être expulsé parce qu'une très antique loi ordonnait que celui qui viendrait des étoiles ne serait admis que lorsqu'il arriverait une seconde fois — telle est l'étrange situation dans laquelle est plongé le docteur Alan. Il décide de retourner sur Alpha pour y soumettre le problème mais n'y trouve qu'un monde sauvage et désert, le Centre n'existe plus. Il constate alors qu'il a franchi un nœud paraspatial et a été rejeté dans un lointain passé, regagne la Terre à l'époque préhellénique, atterrit près d'une grande île qui s'étend là où devrait se trouver la mer Egée : l'Atlantide, à la veille du titanesque engloutissement... Comment l'effrayant cycle du paradoxe temporel va-t-il se refermer, et au travers de quelles tragiques aventures ?...
Critiques
Le docteur Alan + un paradoxe temporel + des Hyperboréens aux sauvages vertus (comme Les hordes de Céphée) + une Atlantide qui ne doit son emplacement ni à Pierre Benoît ni à Dennis Wheatley + des belles aristocrates ou barbares « plus âgées qu'un Alan de 13.000 ans », toutes intéressées par sa « science amoureuse », et nullement jalouses + beaucoup de gadgets pour les sauver de « la fureur de la populace » et d'un cataclysme pas du tout mystico-poétique comme chez Nathalie Henneberg, mais très scientifique et même chiffré + une planète Athla où Alan pratique la polygamie avec un plaisir accru par la satisfaction du devoir génétique accompli = un roman très astucieux, solide et agréable, mais à l'idéologie assez trouble : mélange de culte du progrès et de la science et penchants réactionnaires. George W. BARLOW Première parution : 1/2/1976 dans Fiction 266 Mise en ligne le : 17/7/2003
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