FLEUVE NOIR / FLEUVE Éditions
(Paris, France), coll. Super-luxe n° 14 Dépôt légal : 4ème trimestre 1975 Première édition Roman, 224 pages, catégorie / prix : nd ISBN : néant Format : 11,0 x 17,5 cm✅ Genre : Fantastique
Couverture : photo NASA.
Quatrième de couverture
Gian est Ministre des Machines du Gouvernement provisoire. Un gouvernement qui ne peut pas faire grand-chose. L'humanité est en train de mourir au sein de la Huitième Profondeur et nul ne peut s'opposer à cette lente agonie.
Il ne reste que le Rêve... Et Gian rêve d'un monde fabuleux, dans lequel les hommes marchent et ne sont pas cloués dans leurs fauteuils d'infirmes. Mais est-ce vraiment un Rêve.. ? Il le croit d'abord, seulement rien n'est simple dans ce monde étrange des Profondeurs. Qui est-il vraiment ? Comment se fait-il qu'il n'y ait jamais eu d'enfant dans !a Huitième Profondeur ? Et pourquoi Madi, sa maîtresse aveugle, comprend-elle si bien les pensées de Gian ?
Et puis un jour il traverse le Miroir, il quitte les Profondeurs pour se retrouver dans ce monde merveilleux dont il rêvait...
Un monde de héros...
Critiques
Passé une trentaine de pages d'introduction (évocation d'un univers souterrain en vase clos) qui ne convainquent guère et raccordent mal avec le reste du récit (même le lecteur une fois en possession de « l'explication finale »), le troisième roman de Ménez prend de la vigueur et de la consistance, qui se déroule dans un futur pas trop éloigné, où les dirigeants de la Terre tentent de canaliser l'agressivité humaine en lâchant des androïdes sacrifiés d'avance dans des lynchages-parties ou des guerres-spectacles. Le thème n'est certes pas neuf, mais on ne le découvre que par petits paliers, avec le héros de l'histoire contée avec un suspense serré et dont les dernières pages rendent une tonalité d'amertume prononcée. En plus, racisme et bellicisme en prennent pour leur grade, ce qui fait toujours plaisir.