OPTA
(Paris, France), coll. Club du livre d'anticipation n° 107 Dépôt légal : août 1984, Achevé d'imprimer : 31 août 1984 Première édition Roman, 328 pages, catégorie / prix : nd ISBN : 2-7201-0205-9 Format : 13,5 x 20,2 cm✅ Genre : Science-Fiction
Tirage limité à 3000 exemplaires numérotés de 1 à 3000 et à 30 exemplaires hors-commerce de collaborateurs marqués H.C.
Quatrième de couverture
[texte de la quatrième de jaquette]
Le boulot de Leonard, sociologue galactique, n'est pas de tout repos. Sur cette planète bizarre peuplée d'indigènes saugrenus, que convoitent des créatures encore plus surprenantes...
Comment va-t-il faire pour sauver ce mobde quand survivre pose déjà d'innombrables problèmes ?
Dans ce roman qui mêle avec bonheur humour et suspense, l'on trouve de tout : des extraterrestres, des monstres, voire un computeur qui sait tout et n'importe quoi... quand il veut bien !
1 - Daniel WALTHER, A propos de "Wilk !", pages 9 à 9, notes 2 - (non mentionné), Bibliographie des œuvres d'Isidore Haiblum (1984), pages 11 à 11, bibliographie
Critiques
Un sociologue galactique égaré sur une planète qui ne lui convient absolument pas (mais offre l'avantage de ne pas trop nous dépayser) cherche à retrouver un groupe de Wilks,perturbateurs redoutables qui ne ressemblent que trop aux autochtones, un Nill fabricant d'hallucinations, un Chasseur qui se repaît de tueries collectives et un être velu qui semble encore moins sympathique.
Cela nous promène du Texas à la Sardaigne à un rythme d'enfer (Haiblum écrit « efficace » et le récit est aéré par un humour constant). De temps en temps, on se retrouve du côté de Chinatown ou dans une bizarre usine où travaillent quelques créatures soucieuses de ne pas se voir privées de jouets : comme dans Destinationcauchemar, des histoires ont été découpées en lanières et recollées ensemble. On peut soupçonner l'auteur de réutiliser un vieux fond de nouvelles policières laissées pour compte, mais d'une part la structure est assez claire pour qu'on ne se perde pas plus qu'il ne le faut, et d'autre part la juxtaposition d'épisodes hétérogènes n'est absolument pas désagréable. La décontraction de l'écriture est telle qu'elle ferait passer n'importe quoi. C'est bien d'ailleurs ce qui arrive.
Bref, on lit d'une traite, et lorsqu'il faut, vers la page 275, satisfaire à la pénible formalité des explications finales, on a passé un excellent moment ; en attendant un nouveau roman du même auteur.