Pas de texte sur la quatrième de couverture.
Critiques
Dans son cinquième roman d'« angoisse », « Le seuil du vide » (Fleuve Noir), Kurt Steiner nous conte l'histoire d'une jeune artiste peintre, Wanda Leibowitz, qui, se trouvant à la rue, accepte l'offre d'une vieille dame, rencontrée dans un café de Montparnasse, de venir habiter une petite chambre du Quartier Latin lui appartenant, et pour l'instant inoccupée. Une seule condition à cette location : ne pas tenter d'ouvrir la porte séparant cette pièce d'une autre, mitoyenne. Comme de bien entendu, Wanda ne pourra résister à la tentation et, ayant transgressé les ordres de la vieille dame, se verra mise en contact avec un monde situé en dehors de nôtre temps. Dès lors, nouvelle Pandore, elle poursuivra la route inexorable qui la mènera à sa perte et ne comprendra que tout à la fin, lorsqu'il sera trop tard, et bien qu'elle aura été sauvée de la mort par un revenant – un de ses anciens amis, tué dans un accident d'auto – les véritables buts de sa prétendue bienfaitrice. Le mystère (plutôt que l'angoisse) est bien entretenu ; l'action, assez irréelle, fait constamment penser à un cauchemar. Et la conclusion est tout à fait inattendue. Un roman qui, sans être le meilleur de l'auteur, se classe parmi les « bons » de la collection.
Igor B. MASLOWSKI Première parution : 1/1/1957 dans Fiction 38 Mise en ligne le : 12/9/2025
Adaptations (cinéma, télévision, BD, théâtre, radio, jeu vidéo...)
Le Seuil du vide
, 1971, Jean-François Davy
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