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An 9 du nouveau siècle du verseau. La Compagnie de l'Indius règne sur le commerce des trois continents. Seul quelques pirates et tribus rebelles tentent de s'opposer à sa toute-puissance.
Trelawnay, jeune navigant au service de la Compagnie, n'aspire qu'à retrouver le parfum de la liberté… | |
Le steampunk désigne les ouvrages de SF dont l'ambiance et la technologie s'inspirent du passé et en particulier du XIXème siècle. Cet album est un excellent exemple de ce genre, rarement abordé en BD.
En effet, Edward John Trelawnay évolue dans un monde de fantasy où les humains coexistent avec d'autres races, notamment les pirates Marattes. Ce monde est fortement inspiré par un empire colonial britannique fantasmagorique, où le commerce et les voyages se font grâce à de grands dirigeables, où les combats se mènent à l'épée ou à l'aide d'armes à feux rudimentaires...
S'agit-il d'une uchronie ? d'un univers parallèle ? Cela n'est pas précisé.
Pour ce premier tome, le scénario se contente de mettre en scène cet univers particulier et d'introduire les personnages. Les scènes de combat aériens se succèdent, tandis que des intrigues politiques et commerciales semblent se nouer dans l'ombre. Tout est en place, et on espère que l'histoire saura ensuite exploiter l'originalité du monde présenté et ne se contentera pas d'être un banal récit de cape et d'épée.
Le dessin d'Hérenguel, qui semble plus à l'aise ici que dans Balade au bout du monde, restitue bien cette ambiance désuette que nécessite le récit, malgré un caractère un peu statique.
L'ensemble donne une création assez intéressante, et si l'intrigue pouvait se démarquer davantage des clichés du roman d'aventures historiques, nul doute que ce pourrait être une série originale et sympathique.
Pascal Patoz nooSFere
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